Calendrier des colloques et rencontres de l'an 2009

Écrire la vie, Témoigner - PARIS - 6 janvier-31 mars 2009

Intime, privé, public - PARIS - 14 mars 2009

Quand l'écrivain publie ses lettres - PARIS - 3-4 avril 2009

Genèses du journal - PARIS - 4 avril 2009

Célèbres ou obscurs - BORDEAUX - 20-25 avril 2009

Ecrits du for privé - PARIS - 2 juin 2009

Ernst Jünger et son journal - PARIS - 13 juin 2009

Entretiens-feuilletons à la radio dans les années 1950 - MONTPELLIER - 18-19 juin 2009

L'invention de soi après une crise - CRETEIL (94) - 18-19 juin 2009

Carnets de voyage - AMBÉRIEU-EN-BUGEY (Ain) - 3-5 Juillet 2009

Écrire sous l'Occupation - BESANÇON - 13-15 octobre 2009

Life Writing in Europe - AMSTERDAM - 29-31 octobre 2009

Les brouillons sur soi - CRAIOVA (Roumanie) - 5-7 novembre 2009

Les Mémoires : une question de genre ? - VILLETANEUSE (93) - 6 novembre 2009

Le partage de l'intime - PRANGINS (Suisse) - 14 novembre 2009

Les journaux de Michel Leiris - PARIS - 21 novembre 2009


merci de m'indiquer les colloques et rencontres... qui ne figurent pas encore ici, et devraient y figurer !

philippe.lejeune@autopacte.org

dernière mise à jour : 2 novembre 2009


6 Janvier-31 mars 2009 - PARIS - Écrire la vie, Témoigner

Au Collège de France, Antoine Compagnon consacre cette année son cours à "Ecrire la vie : Montaigne, Stendhal, Proust", les mardis à 16h30 du 6 janvier au 31 mars. Le cours est suivi, à 17h30, d'un séminaire sur "Témoigner", dont voici le programme.



14 mars 2009 - PARIS - Intime, privé, public

Sur ce thème, l'Association pour l'Autobiographie (APA) organise une Table ronde, qui se tiendra le samedi 14 mars 2009 à l'Ecole Normale Supérieure, 45 rue d'Ulm, 75005 Paris  (salle Dussane) de 14h30 à 17h.

La discussion sera animée par Gilles Alvarez, avec la participation de Michelle Perrot, historienne, Marie Chaix et Philippe Vilain, écrivains, et Valclair, Apaïste et blogueur.

Comment s’articulent l’intime, le privé et le public, quels rapports entretiennent-ils entre eux, en fonction des lieux et des époques, des situations personnelles et de la façon dont chacun se positionne à l’égard de ces trois instances ?

A l’heure ou les sphères privée et publique sont de moins en moins séparées,qu'en est-il de l'intime lui-même, de l'identité, et de la liberté d'exister, d'écrire sa singularité, à l'abri du regard des autres?
De la confession, de l'autobiographie à l'autofiction, en passant par le journal et le blog, comment échapper à la confusion des genres ? Comment s'y retrouver et ne pas s'y perdre ?



3-4 avril 2009 - PARIS - Quand l'écrivain publie ses lettres

Journée d’étude à l'Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle

Organisateur Alexandre Stroev
(
alexandre.stroev@libertysurf.fr ; alexandre.stroev@univ-paris3.fr) 

      Depuis l’Antiquité, on apprécie les correspondances des écrivains. Depuis la Renaissance, les auteurs rendent publiques leurs lettres « familières », rédigées en latin, aussi bien qu’en langue « vulgaire », les réunissent en plusieurs volumes. Pétrarque et Erasme, l’Arétin et Antonio de Guevara, Pasquier et Guez de Balzac en fournissent des exemples les plus connus. Durant les siècles suivants, la tradition s’affaiblit, mais ne s’affaiblit pas, si l’on se souvient de Voltaire et du prince de Ligne, de Bettina von Brentano – Arnim ou d’André Gide.

      Les travaux sur ces auteurs ne manquent pas, la tradition humaniste européenne est bien étudiée. Néanmoins, il semble que le phénomène en tant que tel n’a pas été suffisamment exploré. Qu’est-ce qui pousse l’écrivain à publier ses lettres intimes, à imprimer de son vivant ce qui est réservé aux œuvres posthumes, à se charger du travail de ses héritiers et disciples, critiques et commentateurs ? Le désir de rédiger son autobiographie sous forme épistolaire, peindre un autoportrait idéalisé ? Donner à ses lettres une valeur historique, les transformer en machine de guerre ? Quand l’écrivain publie-t-il ses lettres : à la fin, au début ou tout au long de sa carrière ? Veut-il proposer aux lecteurs sa propre version de sa correspondance face aux ennemis ou amis qui adaptent ses lettres pour dénigrer ou louer l’auteur ?

      Les procédés d’écriture sont difficiles à élucider lorsque les originaux font défaut, même si les critiques et les contemporains doutent de l’authenticité des lettres et affirment, à propos de Guez de Balzac, qu’elles ne sont que « romancières ». En revanche, dans d’autres cas, des manuscrits et des rééditions successives révèlent plusieurs couches de réécritures. Les nécessités de narration suivie ou de composition d’un recueil font modifier les dates et les lieux de la rédaction des lettres. Des extrapolations et des prophéties antidatées abondent.  Les auteurs améliorent le style pour la publication, censurent des passages, en rajoutent d’autres. Quelquefois, une lettre se scinde en deux ou trois ou, au contraire, plusieurs épîtres se fondent en une seule. Le tri, effectué pour l’impression, fait éliminer plusieurs missives et impose une nouvelle logique à celles qui sont choisies. De nouvelles lettres apparaissent, rédigées a posteriori.

      Des échanges permanents entre la correspondance, les journaux intimes, les mémoires et les souvenirs, les portraits littéraires et les œuvres romanesques, où des phrases, des alinéas ou de longs textes migrent sans cesse, nécessitent une critique génétique approfondie. Un genre se métamorphose en un autre. Des correspondances réécrites, réunies à un journal fictif, se transforment facilement en roman autobiographique, pour ne citer que les Mémoires de Madame de Montbrillant de Mme d’Épinay, défigurés lors de l’édition posthume.

      Le mélange subtil des lettres authentiques retouchées et des lettres factices, fabriquées par l’auteur lui-même, fait naître des romans épistolaires que certains lecteurs et éditeurs prennent « à la lettre ». De nos jours, sans parler des siècles précédents, on réédite comme vraies des correspondances où tout n’est qu’un leurre. L’autofiction épistolaire fait concurrence à l’autofiction romanesque.

      La journée d’étude a pour l’ambition d’analyser ce phénomène de l’« autopublication » épistolaire à travers les siècles et les pays. On souhaiterait laisser en marge des cas où l’écrivain réunit, copie ou fait copier sa correspondance en vue d’une édition posthume, utilise la forme épistolaire pour les récits de voyages, aussi bien que pour des traités, ouvrages ou critiques.


4 avril 2009 - PARIS - Genèses du journal

        Journée d'étude organisée par le groupe "Genèse et autobiographie" de l'ITEM/CNRS (http://www.item.ens.fr) le samedi 4 avril de 10h à 17h30h, à l'ENS, 45 rue d'Ulm, 75005 Paris (amphi Rataud).

        Matinée 10h-12h30
Philippe Lejeune : Introduction
Martine Lévy : Le Journal d'Aline de Lens. Autobiographie d'une édition
Bruno Curatolo : Le Journal  de Paul Claudel, du manuscrit à l'édition.
Luc Autret : Annoter le Journal d'Henri Thomas

        Après-midi 14h30-17h30
Cécile Meynard et Lucy Garnier: Problèmes génétiques et génériques des Journaux et papiers de Stendhal : solutions éditoriales ?
Nathalie Léger : Editer le Journal de deuil de Roland Barthes. Entretien avec Véronique Montémont
Jenny Saastamoinen : Présentation du film Loui de moi (documentaire sur l'écriture diaristique), projection du film, débat.



20-25 avril 2009 - BORDEAUX - Célèbres ou obscurs. Hommes et femmes dans leurs territoires et leur histoire

Le 134e Congrès national des sociétés historiques se tiendra à Bordeaux, au Lycée Montaigne, du 20 au 25 avril sur le thème suivant : « Célèbres ou obscurs, hommes et femmes, dans leur territoire et leur histoire ».
Voir le programme sur : http://cths.fr/co/index.php

 En  proposant ce thème, le Comité a voulu explorer les mécanismes et les ressorts de la célébrité et de l’obscurité des hommes dans le passé et dans leur présent. Il pense que ce thème nouveau est susceptible de retenir l’attention et de motiver les chercheurs des sociétés savantes comme ceux des universités ou des organismes de recherche publics.
Ce faisant, le but de cet appel n’est pas de collectionner des biographies, aussi riches et variées soient-elles. Il est de développer les études et les méthodes pour mettre en valeur les différents moyens : écrits, monuments, signes, rites utilisés au cours de l’histoire par des individus, des groupes sociaux ou des collectivités plus institutionnelles, pour se souvenir et commémorer des individus disparus ou honorer des vivants qui, à un titre ou un autre, ont un lien avec eux et leur sont proches. Mais il est aussi d’étudier et de comprendre pourquoi et comment d’autres ont été ignorés, méconnus, oubliés et effacés.
Dans chaque famille, dans chaque village, dans chaque terroir, dans chaque organisme, dans chaque communauté, dans chaque profession, ce phénomène de célébration ou d’oubli peut être noté. Pourquoi et comment ces multiples liens singuliers entre un homme et d’autres se constituent-ils, se pérennisent-ils ou s’effacent-ils ? Que peut-on en conclure sur la nature, la vie et le fonctionnement de ces sociétés elles-mêmes dans l’espace et dans le temps ?
Au moment où notre pays vient, avec la disparition du dernier poilu, d’honorer un obscur, le légionnaire Lazare Ponticelli, et, à travers lui, tous les célèbres et la foule immense des obscurs de la Grande Guerre, nous espérons que cet appel éveillera un large écho et nous vous convions nombreux à cette quête.

2 juin 2009 - PARIS - Ecrits du for privé

"Ces voix venues du passé. Les écrits personnels, de la Renaissance au XIXe siècle", présentation et lectures, mardi 2 juin 2009 de 14h à 18h, aux Archives Nationales.

 Organisateurs : Groupe de Recherches n° 2649 (CNRS - Université de Paris IV) « Les écrits du for privé en France, de la fin du Moyen Age à 1914 », Centre Historique des Archives Nationales et Direction des Archives de France.

Les témoignages autobiographiques ont toujours fasciné les historiens désireux de saisir, au plus près de l'action, les expériences et les interprétations de ceux et de celles qui avaient fait l'histoire ou qui en avaient subi le cours. Ils attirent également le public éclairé. Depuis longtemps, il plébiscite en librairie les mémoires des grands du passé ou de notre époque mais il se dirige, aussi, et de plus en plus souvent, vers des textes anciens ou contemporains qui sont d'une tout autre nature. Ils émanent, en effet, d'hommes et de femmes le plus souvent modestes, et ils racontent, dans une langue parfois élémentaire, le cours ordinaire de la vie familiale ou encore les multiples événements qui agitaient les petites communautés - rue, paroisse, quartierŠ - qui formaient le cadre quotidien de l'existence de nos ancêtres ou de nos grands-parents.

Les livres de famille, les diaires, les journaux intimes, les autobiographies, les mémoires ou encore les récits de voyage forment cette vaste famille de textes ordinaires - appelés les écrits du for privé ou les ego-documents - dont les plus marquants trouvent de plus en plus facilement un éditeur décidé à les mettre entre toutes les mains. L'objet de notre manifestation est donc de faire découvrir quelques-unes de ces éditions récentes en attirant l'attention du public non seulement sur le contenu, non seulement sur la valeur historique, mais aussi, tout simplement, sur la beauté formelle de ces textes et sur la capacité d'émotion de ces témoignages qui a traversé intacte plusieurs siècles. Une présentation scientifique de six textes, de la Renaissance au XIXe siècle, accompagnera donc une mise en voix de ces textes par un comédien et une comédienne. Historiens et acteurs chercheront ensemble à faire revivre, au-delà des différences culturelles qui nous séparent de nos ancêtres, les fragments d'intimité que dévoilent ces textes.

Sous la présidence de Jean-Pierre Bardet (Université de Paris-Sorbonne) et Daniel Roche (Collège de France)

14h-14h20 : Introduction par J.-P. Bardet et D. Roche

14h20-14h50 Jérôme Buridant et Stefano Simiz, « Un maître charpentier en écriture : Jehan Pussort, rémois, 1568-1626 ».

14h50-15h20 : Nicolas Lyon-Caen, « Ecritures individuelles et mémoire familiale : les Homassel (17e-18e siècle) ».

15h20-15h50 : Sylvie Mouysset, « Quand la plume s'égare : signes, dessins et biffures dans les écrits du for privé (France, XVe-XIXe siècle) ».

16h10-16h40 : Philippe Martin, « Un voyageur lorrain en Terre Sainte : Dom Loupvent ».

16h40-17h10 : Pascal Bastien, « Mes loisirs, le journal d'événements de Siméon-Prosper Hardy, libraire parisien ».

17h10-17h40 : Catherine Viollet et Elena Gretchanaia, « Les journaux russes rédigés en français, 1780-1850 ».



13 juin 2009 - PARIS - Ernst Jünger et son journal

Matinée du Journal organisée par l'Association pour l'autobiographie (APA), et animée par Gilles Alvarez.
Elle se tiendra le samedi 13 juin de 10h à 12h30 l'Institut Culturel de Roumanie, 1 rue de l'Exposition, 75007 Paris (métro : Pont de l'Alma ou Ecole militaire).
Les journaux d'un témoin de l'histoire européenne du XXe siècle, auteur de nombreux récits et essais, entre action et intimité : l'écrivain allemand Ernst Jünger.
Intervenants : Michel Braud, Julien Hervier, Nicole Lamboley.


18-19 juin 2009 - MONTPELLIER - Les entretiens-feuilletons à la radio française dans les années cinquante

Colloque international organisé par l'Université Paul-Valéry (Montpellier III).

Appel à communication
Les propositions de communication sont à envoyer à Pierre-Marie Héron  (pms.heron@wanadoo.fr).

Ce colloque est organisé par le centre de recherche Rirra21 « Représenter et inventer la réalité du romantisme à l’aube du 21e siècle » (dir. Marie-Eve Therenty) de l’université de Montpellier III. Il s’inscrit dans un programme de recherches intitulé « Les écrivains et la radio en France au XXe siècle (1920-1960) ». Les Actes, augmentés d'archives sonores, formeront le cinquième volume de la série « Littérature et radio » aux Presses universitaires de la Méditerranée.

       Argument 

 Paradoxalement, la radio ne semble pas être un média adapté au genre littéraire oral du dialogue. L’absence des interlocuteurs, la transmission des propos via la distance des ondes, l’écart entre le « langage mimique » de la conversation en présence, où toutes les attitudes du parleur font sens, et le « langage phonique » qui est le sien (Paul Deharme, « Idées sur le radio-théâtre »,1934), sans compter les nombreuses imperfections techniques de la reproduction et de la transmission à distance : autant de phénomènes qui, dans l’art du dialogue à la radio, donnent de l’importance à des obstacles nouveaux, ainsi qu’aux remèdes imaginés pour les atténuer.

 L’intimidation du micro semble spécialement forte pour les écrivains, même doués à l’oral, plus habitués au long artisanat de la plume qu’à l’électricité de l’improvisation et plus préoccupés de bien dire que la moyenne des gens. L’idée que les écrivains sont faits pour écrire et non pour parler pèse sur leur rapport au micro, devant lequel, abandonnant leurs moyens habituels d’expression, ils doivent retrouver le chemin direct de l’oreille. Des émissions parlées comme « Le Quart d’heure de la N.R.F. » (1938-1939, vingt émissions), confiée par Jean Paulhan au romancier Henri Calet, sont révélatrices de la tension entre écriture et conversation que vivent les générations littéraires de l’entre-deux-guerres. A l'inverse, c'est bien le relief vivant de la parole, notamment populaire, que recherche un Frédéric Lefèvre, robuste romancier populiste, intervieweur de la célèbre série "Une heure avec..." publiée des années durant dans Les Nouvelles littéraires, pour la version radiophonique qu'il en donne sur Radio-Paris à partir de 1930.

 Les grands entretiens-feuilletons des années cinquante (entretiens développés en série, de dix à quarante émissions) contribuent à décontracter le rapport des écrivains aux genres dialogués à la radio. Un premier colloque organisé sur le sujet en 1999 a fait apparaître les tensions internes à une pratique d'un genre que son inventeur, Jean Amrouche, a tenté de codifier en 1952 dans "Le Roi Midas et son barbier". Il lui a donné une vocation à la fois critique et créatrice, l’improvisation imposée à l’écrivain visant dans le même temps à obtenir de lui « une création verbale, en présence du micro ». Suivent en 1950 et 1951 : André Parinaud avec Colette, puis Michel Manoll avec Cendrars, Robert Mallet avec Léautaud, André Fraigneau avec Cocteau, Roger Iglesis avec Ghelderode. Parinaud, Manoll et Mallet, rejoints par Pierre Sipriot, recommencent avec d’autres écrivains en 1952 et 1953 : Carco, Paulhan, Paul Fort, Breton, Montherlant, Benda.

 Ces nombreux imitateurs développent le genre naissant dans des sens qui leur sont propres. Ainsi, tandis que Jean Amrouche, sensible plus que d'autre au pathétique du jeu, rêve d'un ton de conversation pour des dialogues souvent plus dramatiques que détendus, Robert Mallet, quand il s'entretient avec Léautaud ou Paulhan, se compose un personnage en fonction du naturel de son interlocuteur, avec comme référence l’impromptu de comédie. Cette notion d’impromptu théâtral, incorporée dans l’action d’une conversation uniquement entendue, est déjà ce que certains chroniqueurs de l’entre-deux-guerres relèvent comme l’idéal des disques de conférences, ou la réussite des causeries de Colette sur le Poste-Parisien en 1939, judicieusement dialoguées. C’est la présence de ce naturel du ton qui fait le phénoménal succès, en 1951, des entretiens de Léautaud, ce « vieillard incourbé » qui « n’a pas fondu au feu douceâtre du magnétophone » ni de « la voix cajoleuse et pénétrée d’âme du speaker ». 


18-19 juin 2009 - CRETEIL (94) - L’invention de soi après une crise

Journées d'étude à l'Université Paris EST (Université Paris 12-Val de Marne)  (Métro Créteil université   )
           Faculté des Lettres,
Bâtiment I (bâtiment central), Salle 223 (2è étage)

                    JEUDI 18 JUIN

                   Avec la participation de Philippe Lejeune et de Bruno Petey-Girard  

9h15 : Ouverture de la journée par Sylvie Jouanny 
 

Penser la crise

9h30 : Roberto POMA : « Crise et individuation ».

9h50 : Paul MENGAL : « Anton Reiser ou la parole impossible ».

10h10 : Nicolas VOETZEL : « Crise et invention de soi : Penser la maladie avec Nietzsche ».

10h30 : Eric PELLET : « Crise logique, crise poétique : l’exemple de Ponge ». 

10h50 : Questions –  Pause café 

S’inventer par l’écriture

11h30 : Bastien ENGELBACH : « L’invention de soi dans le langage. Application de la théorie de l’identité narrative à des cas littéraires (Ricoeur, Celan, Kertesz) ».

11h50 : Françoise SIMONET-TENANT : « Le journal de deuil (M. Curie, C. Pozzi, Gide) ».

12h10 : Françoise BARTHELEMY : « Ecriture autobiographique et autofiction : Sasa Stanisic et l’invention de l’écrivain ».  

12h30 : Questions et discussion générale de fin de matinée. 

13h : DEJEUNER 

Identités troubl(é)es

14h30 : François DACHET : « L’invention de soi ».

14h50 : Karine GROS : « Claude-Louis Combet : L’invention identitaire ou la dissipation de soi »

15h10 : Michelle RUIVO-COPPIN : « Les Sept Noms du peintre de Philippe Le Guillou ». 

15h30 : Questions  – Pause café 

S’inventer autrement

16h10 : Marie-Cécile DAVERGNE : « De la BD au film d’animation : l’invention de Marian Satrapi après l’exil ».

16h30 : Christine PENET-BELLEVILLE : « Autobiographie, littérature de jeunesse et invention de soi : Tomi Ungerer ». 

16h50 : Questions et discussion finale

                              VENDREDI  19 JUIN

9h15 : Ouverture des travaux : journée des doctorants

NB : Cette demi journée souhaite donner largement la parole aux doctorants : les communications pourront être de 20mn et suivies immédiatement  de questions. 

9h30 : Jean-Jacques MASOT-URPI: « S’inventer au théâtre après quelle crise ? » 

10h00 : Afef FOURATI: « S’inventer après l’exil » 

10h30 : Viviane BOULÉ: « Une crise identitaire dans le roman gabonais : l’exemple de Angèle Rawri et Jean Diwassa Nyama » 

11h-11h15 : PAUSE 

11h15 : Maja SARACZYNSKA : « S’inventer grâce au spectacle théâtral : « aujourd’hui, c’est mon anniversaire », bilan du Théâtre de la mort, de Kantor » 

11h45 : Chahira ABDALLAH : « L’autofiction dans l’œuvre d’André Gide : l’exemple de Corydon »  

12h15 : Discussion, synthèse


3-5 juillet 2009 - AMBÉRIEU-EN-BUGEY (Ain) - Carnets de voyage

Les Journées de l'autobiographie 2009, organisées par l'Association pour l'Autobiographie (APA), se passeront à Ambérieu-en-Bugey, siège de l'Association, du vendredi 3 au dimanche 5 juillet 2009. Week-end résidentiel. Programme et inscriptions à partir du mois de mars 2009. Conférences, expositions, Tables rondes, Ateliers d'écriture, lectures de textes, spectacles. Thème général : Carnets de voyage.


13-15 octobre 2009 - BESANÇON - Écrire sous l'Occupation

Écrire sous l’Occupation. Du non-consentement à la résistance. France-Belgique-Pologne 1940-1945

     Colloque international organisé par la Fondation de la Résistance, le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon, l’Université de Franche-Comté et la Fondation de la Résistance

     Responsables scientifiques : Bruno Curatolo, Professeur de littérature française, et François Marcot, Professeur d’Histoire contemporain,  (Université de Franche-Comté)

     Date : du mardi 13 octobre 2009 à 14 heures au jeudi 15 octobre 2009 à 17 heures

     Lieu Besançon - Petit Kursaal

 Après-midi (2) – 1ère séance – L’écriture intime

Matin – 2ème séance – Résister en écrivant

Après-midi (2) – 4ème séance – Engagements d’écrivains

Matin – 5ème séance – Face à la répression et aux persécutions

Après-midi (1) – 6ème séance – Face à la mort

Après-midi (2) – 7ème séance – Perspectives et conclusions

     Comité scientifique

     Responsables scientifiques : Bruno Curatolo et (U. de Franche-Comté) et François Marcot (U. de Franche-Comté et Musée de la Résistance et de la Déportation)

     Membres : Laurent Douzou (IEP de Lyon), José Gotovitch (Université Libre de Bruxelles), Pierre Laborie (EHESS), Jeanyves Guérin (Université de Paris-Sorbonne), Jean-Marie Guillon (Université de Provence), Andrzej Paczkowski (Université de Varsovie), Claire Paulhan (IMEC), Antoine Prost (Université de Paris-Sorbonne)


29-31 octobre 2009 - AMSTERDAM - Life Writing in Europe

Founding Conference IABA Europe, Amsterdam, The Netherlands
29–31 October 2009

 The International Auto/Biography Association (IABA) was founded in 1999 as a multidisciplinary network that aims to broaden the world vision of auto/biographers, scholars and readers, to deepen the cross-cultural understanding of self, identity and experience, and to carry on global dialogues on life writing. So far the IABA has held six biennial conferences in Asia, North America, Australia and Europe. In 2010, Margaretta Jolly will organise the seventh IABA conference at the University of Sussex, England.

As we believe that there are many Europeans working in the field of life writing either unaware of the International Auto/biography Association (IABA), or unable to travel to the distant places of IABA's venues, we sent out a letter informing you about our plans to found a European branch of IABA and organise biennial conferences. Since then we have received many very positive responses which confirmed our belief. Following up on our earlier communication about the foundation of IABA Europe, we would now like to specify the conference venue and topic.

The founding conference will take place at VU University in Amsterdam, 29-31 October 2009. This first meeting is meant to take stock of the many auto/biography scholars in Europe, their areas of research and possible life writing centres. Next to the presentation of a series of short papers we would like to use this conference to organise the European chapter of IABA, to establish a network of European life writing scholars and discuss the possibilities of starting an e-journal.

We would like to invite you to participate in this new life writing venture and ask you to send us your proposals for individual papers and for workshops. We wish to encourage reflection on the importance of regional contexts of Europe within the field of life writing, but we also welcome proposals concerning the introduction and discussion of individual research projects.

Panels (three papers) on a single topic and submitted together are welcome. As the conference aims to stimulate discussion between conference participants, papers should not exceed 15 minutes in length.

Please send your abstract (300 words per paper) with a short cv both to Alfred Hornung (hornung@uni-mainz.de) and Monica Soeting (m.soeting@xs4all.nl). The deadline for abstracts will be 1 May, 2009.



5-7 novembre 2009 - CRAIOVA (Roumanie) - Les brouillons sur soi

Colloque international organisé par l'université de Craiova, les Archives et Musée de la Littérature de Bruxelles, le réseau de recherche res* : "Études francophones. Les brouillons sur soi. Génétique / Poïétique"

Constitué en 2005 sur l'initiative de chercheurs roumains et de chercheurs des Archives et Musée de la littérature (AML, Bruxelles), res* a pour objet les études comparatistes dans le champ des francophonies (culturelles et littéraires) et entend promouvoir une réflexion théorique et critique visant à comparer les situations, les cultures et les littératures francophones.

Dans ce cadre, il semble important de rapprocher deux visées critiques sur la littérature, la critique génétique et la poïétique, essentielles pour comprendre le parcours génétique d'une oeuvre et les mécanismes de sa création.

La critique génétique est aujourd'hui l'un des domaines les plus dynamiques et les plus productifs de la critique littéraire. L'existence d'un vaste ensemble de documents, souvent inexplorés, permet de reconstruire la création d'une oeuvre, ce qui constitue un champ de recherche fascinant pour les spécialistes.

Par ailleurs, la poïétique, pratique du comportement auctorial, de la relation de l'écrivain avec l'oeuvre en train de se faire, représente « la pensée possible de la création » (Earl Miner, Poetiche della creativita) et aide à retracer le processus d'instauration d'une oeuvre.

Le présent colloque se propose de rapprocher des méthodes qui, toutes deux, visent l'écriture comme devenir. C'est pourquoi une première section proposera des réflexions sur les perspectives communes des deux approches.

Indispensables à des démarches liées aux pratiques d'écriture, des études sur des oeuvres littéraires francophones seront, dans une deuxième section, développées, y compris dans le dévoilement de brouillons de documents poïétiques.
Enfin, grâce au concours des AML et à ses collections de manuscrits, des études liées aux cas belges francophones approfondiront les débats dans la dernière section du colloque.

SECTIONS DU COLLOQUE:

I. Perspectives. La génétique des textes au gré de la poïétique.
II. Réflexions. Les auteurs s'écrivent : brouillons, préfaces, postfaces, correspondances, entretiens.
III. Analyses. Recherches sur des cas belges francophones.

Comité d'organisation : Marc QUAGHEBEUR (AML) ; Valentina RĂDULESCU (UCV) ; Laurent ROSSION (AML) ; Cristiana TEODORESCU (UCV) ; Monica TILEA (UCV) ; Alina ŢENESCU (UCV).

Comité scientifique: Irina MAVRODIN ; Marin BEŞTELIU ; Marie-France RENARD ; Christian ANGELET.

Les interventions seront limitées à 30 minutes.

Un résumé de dix lignes, accompagné du nom de l'auteur, de son institution de rattachement et de son courriel, est attendu jusqu'au 15 juillet 2009. Il est à adresser en fichier attaché jusqu'à cette date, à l'adresse : colloquegenetique2009@yahoo.com.

La décision du Comité scientifique sera communiquée le 15 septembre 2009.

Modalités financières

Il n'y a pas de taxe de participation.

Les actes du colloque seront publiés dans un volume collectif avec ISBN aux éditions Universitaria, Craiova. La publication des actes est prise en charge par les organisateurs.

L'hébergement et le transport sont à la charge des participants.

Les renseignements concernant l'hébergement et le programme final du colloque seront ultérieurement communiqués à tous les participants.


Responsable : Université de Craiova, Archives et Musée de la Littérature de Bruxelles

Url de référence :
http://cis01.central.ucv.ro/litere/site_franceza/noutati.html


Adresse : Universitatea din Craiova, Str. A. I. Cuza, nr. 13-15, Craiova, Roumanie


6 novembre 2009  - VILLETANEUSE (93) - Les Mémoires, une question de genre ?

Journée d'étude à l'Universié Paris-13, organisée par Anne Coudreuse, avec le soutien du Conseil scientifique de l'Université Paris-13, du CENEL (Centre d'études des nouveaux espaces littéraires) et de l'Institut universitaire de France.

Salle G 204

9h45 Accueil des participants 

Matinée
Présidence : Françoise Simonet-Tenant, Université Paris 13, CENEL
 

10h
Anne Coudreuse, Université Paris 13, Institut universitaire de France : « Les Mémoires de Madame Roland : être femme dans la tourmente de l’Histoire ».
 

10h30
Adélaïde Cron, Université Paris 3, « 
Les Mémoires de Madame de La Rochejaquelein ou la guerre de Vendée au féminin : entre exaltation épique et héroïsme au quotidien ». 

11h
Henri Rossi, IUFM de Picardie,
« Mémoires et romancement ». 

11h30-12h : Discussion 
 

Déjeuner au restaurant administratif de l’Université
12h15-13h45
 
 
 Après-midi
Présidence : Véronique Bonnet, Université Paris 13, CENEL
 
 
 

14h
Damien Zanone, Université catholique de Louvain-la-Neuve, « S’énoncer femme et personnage dans l’histoire : l’exemple de la duchesse d’Abrantès dans ses Mémoires ».
 

14h30
Béatrice Didier, Ecole Normale Supérieure, « L'emploi du masculin dans les textes autobiographiques de George Sand ».
 

15h
Jean-Louis Jeannelle, Université Paris 4, « 
Le sexe des Mémoires ». 
 
15h30-16h : Discussion



14 novembre 2009 - PRANGINS (Suisse) - Le Partage de l'intime.
Le Journal de Louis-François Guiguer et  les écrits personnels en Suisse Romande

Journée d'études organisée au Musée National Suisse, Château de Prangins (CH-1197 Prangins), grâce au soutien de l'Association des Amis du Château de Prangins, en collaboration avec l'Université de Lausanne, section Histoire.

Tarif de la Journée d'études : CHF 20 ; Ami du Château de Prangins, AVS, AI : CHF 15 ; étudiant : gratuit. Buffet dînatoire : CHF 25.
Délai d'inscription : 2 novembre 2009 (places limitées).

www.chateaudeprangins.ch
info.prangins@slm.admin.ch
41 (0) 22 994 88 90

Programme :

9h15-9h45 : Accueil

9h45-10h - Allocutions de Nicole Minder, Catherine Labouchère et Danièle Tosato-Rigo

Le journal de Louis-François Guiguer en lumières

10h00-11h00 - Chantal de Schoulepnikoff, Eclairages sur l'histoire du Château de Prangins
Olivier Fatio : Hommage à Rinantonio Viani, éditeur du Journal (1771-1786)
Rinantonio Viani, La bibliothèque virtuelle de Louis-François Guiguer

11h00-11h15 Pause

11h15-12h15 Philippe Lejeune,
"Mais basta. Ceci est un journal". Louis-François Guiguer, entre le privé et l'intime.

12h30-13h45 Repas

Les pratiques de l'écrit personnel au XVIIIe siècle en Suisse romande

13h45-15h00 : Table ronde dirigée par Danièle Tosato-Rigo, avec la participation de François de Capitani, Philippe Henry, Jean-Pierre Jelmini, Bernard Lescaze et François Rosset

15h00-15h15 : Discussion avec le public/pause

15h30-15h50 :    Sylvie Moret Petrini : Expérimenter la tenue d'un journal d'éducation. Les hésitations "pédagogiques" de Mlle Vittel

15h50-16-10 : Philip Rieder, "Ma confession" et les egodocuments de Louis Odier. Les dessous d'une introspection avant Rousseau

16h10-16h30 : Nicole Staremberg et Chantal de Schoulepnikoff,  Les journaux de Jean-Henri Polier de Vernand et de Louis-François Guiguer. Jeux de miroir

16h30-16h50 Questions deu public/pause

16h50-17h20 : Jean-Pierre Jelmini, Le partage de l'intime. une quête des autres ou une quête de soi ?




21 novembre 2009 - PARIS - Les Journaux de Michel Leiris

Matinée du Journal organisée par l'Association pour l'autobiographie (APA),consacrée aux journaux de Michel Leiris, animée par Gilles Alvarez avec la participation d'Annie Pibarot et de Jean-Sébastien Gallaire.
Elle se tiendra le samedi 21 novembre 2009 de 10h à 12h30 l'Institut Culturel de Roumanie, 1 rue de l'Exposition, 75007 Paris (métro : Pont de l'Alma ou Ecole militaire).