Calendrier des colloques et rencontres de l'an 2006

Le vieillir féminin et l'écriture autobiographique - CLERMONT-FERRAND - 12-14 janvier 2006

Lettre et journal (2) - PARIS - 14 janvier 2006

  Autobiographie et discours familial- PARIS - 18 mars 2006

Carnets de bord - NANTES - 25 mars 2006

La relecture tardive des écrivains par eux-mêmes - LYON - 30-31 mars et 1er avril 2006

Lettre et journal (3) - PARIS - 31 mars 2006

Dernières lettres - DIJON - 6-7 avril 2006

Le propre de l'écriture de soi - VILLETANEUSE (93) - 4-5 mai 2006

Moi public et moi privé du XVIIe siècle à nos jours - ROUEN - 11-13 mai 2006

Images (auto)biographiques - MONTREAL - 15-16 mai

Journées de l'Autobiographie - LYON - 2-4 juin 2006

Matinée du Journal - PARIS - 17 juin 2006

Récits personnels, écritures ordinaires - MALTE - 17-22 juillet 2006

Archive épistolaire et Histoire - CERISY-LA-SALLE (50) - 14-21 août 2006

L'épistolaire antique et ses prolongements européens - TOURS - 6-8 septembre 2006

Jouhandeau et l'écriture du corps - GUERET - 8-10 septembre 2996

Ecrire le moi aujourd'hui, comment ? - TOULOUSE - 6-8 octobre 2006

José Cabanis - TOULOUSE - 19-20 octobre 2006

Paul Léautaud - PARIS - 21 octobre 2006

Bulles intimes - PARIS - 18 novembre 2006

Autobiographie et histoire - TUNIS - 23-25 novembre 2006

Editer l'intime - PARIS - 30 novembre 2006

Ecrits du for privé - PARIS - 6-8 décembre 2006


merci de m'indiquer les colloques et rencontres... qui ne figurent pas encore ici, et devraient y figurer !

philippe.lejeune@autopacte.org

dernière mise à jour : 28 septembre 2006


12-14 janvier 2006 - CLERMONT-FERRAND - Le vieillir féminin et l’écriture autobiographique



Ce colloque international fait partie du projet de recherche « Vieillir » du CRLMC (Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand).


La différence entre les sexes dans le phénomène du vieillissement a déjà été soulignée par Simone de Beauvoir dans son étude classique La Vieillesse. Cette différence concerne non seulement les changements physiologiques, mais également les aspects sociaux psychologiques et spirituels du phénomène. En réfléchissant sur son propre vieillir, la femme se voit confrontée non seulement à des traditions littéraires souvent misogynes, mais aussi aux champs contemporains du savoir. Concepts et représentations, ceux du sexe comme du vieillir, sont essentiellement des constructions culturelles dont il s’agit d’étudier les variations et les croisements.

Ce colloque se propose d’aborder la question du vieillir féminin à partir de phénomènes d’écriture autobiographique des XIXe et XXe siècles dans un cadre transculturel. Comme les recherches sur l’autobiographie féminine des dernières vingt années l’ont montrés, les écrivaines entretiennent souvent une relation ambiguë avec ce genre. Il est donc compris ici dans un sens large, incluant également le journal intime, le genre épistolaire, le récit de vie et certaines formes d’autofiction. Il ne s’agira pas d’isoler un savoir proprement féminin vis-à-vis du processus de vieillissement, mais plutôt d’observer et d’analyser les stratégies discursives particulières développées par rapport aux idées propres aux traditions culturelles concernées.

Le genre autobiographique s’offre comme terrain de réflexion, car il réalise une mise en scène exemplaire de la prise de conscience du vieillir : Dans les interstices entre l’évocation d’un passé souvenu et raconté et le présent du récit autobiographique se cache l’indéniable processus du vieillissement. Passé sous silence comme aspect thématique et ainsi refoulé dans beaucoup d’exemples classiques du genre, il réapparaît comme concept-clé au niveau de la structure et de la construction identitaire du sujet de l’énonciation.

 
Axes de réflexion possibles :

-          Les prises de position et les stratégies discursives vis-à-vis des représentations culturelles et littéraires de la femme vieillissante

-          La tension entre écriture privée et écriture publique, entre témoignage et fiction, dans l’évocation et la mise en scène du vieillir

-          Le rapport qu’entretient l’évocation littéraire du vieillir féminin avec d’autres champs épistémologiques comme la philosophie, la sociologie, la médecine, la psychologie ou la psychanalyse

-          Des questionnements théoriques liés à la relation entre écriture autobiographique et expérience du vieillir

-          Des approches comparées ou transculturelles du sujet

 
Les propositions de communication (titre, résumé du projet de 300 mots environ et CV) doivent parvenir avant le 30 juin 2005 par courrier à Annette Keilhauer, CRLMC, Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand

Responsable : Annette Keilhauer

Adresse : CRLMC Maison de la Recherche 4 rue Ledru 63057 Clermont Fd Cedex 1.

Email : CRLMC@univ-bpclermont.fr   annette.keilhauer@rz.hu-berlin.de


Responsable : Annette Keilhauer

Adresse :
CRLMC Maison de la Recherche 4 rue Ledru 63057 Clermont Fd Cedex 1.


14 janvier 2006 - PARIS - Lettre et journal (2)

Le séminaire de l’AIRE 2005-2006, dirigé par Brigitte Diaz et Françoise Simonet-Tenant, comportera trois séances qui auront lieu à l’Université Paris 7–Denis Diderot :

Samedi 8 octobre 2005 : séance introductive de 14 h à 17 h. (voir Programmes-rencontres 2005)
Samedi 14 janvier 2006 : de 14 h à 17 h.
Vendredi 31 mars 2006 : journée d’études de 9 h à 18 h. (voir ci-dessous)

Protocole d’écriture datée et fragmentaire, expression spontanée de l’instant présent, la lettre et le journal personnel ne sont pas sans présenter maintes ressemblances formelles. Les itinéraires de leurs mutations historiques se rencontrent au XVIIIe siècle : c’est à cette même époque que la lettre et le journal se convertissent d’une certaine manière à l’intime.

Nous souhaitons dans ce séminaire aller plus avant dans la comparaison et la confron-tation de ces deux formes, observer leurs ressemblances mais également leurs spécificités irréductibles. Le séminaire devrait permettre de réexaminer la question de l’adresse, déjà bien étudiée dans le genre épistolaire, à la lumière de l’analyse des formes qu’elle revêt dans le journal. Par ailleurs la proximité des formes du journal et de la lettre a abouti non seulement à des confusions éditoriales, en particulier au XIXe siècle, mais également à la production de formes hybrides, encore mal identifiées et peu étudiées, qu’il serait intéressant d’analyser (lettre-journal, journal adressé, etc.)


SAMEDI 14 JANVIER, 14h-17h
Université Paris 7-Denis Diderot, 2 place Jusssieu, 75005. Tour 54/64, salle 203 (accéder par la tour 54).
 
  • Brigitte Galtier : « "Lettre à soi-même" (J. Green) ou "entretiens journaliers" (G. Sand) ? »
  • Catherine Rannoux : « Malaquais : le jeu de chassé-croisé entre les journaux et la correspondance avec André Gide »
  • Catherine Viollet : « Les journaux féminins de l’aristocratie russe [fin XVIIIe-début XIXe siècle] à la frontière de la correspondance »


18 mars 2006 - PARIS - Autobiographie et discours familial

Table ronde organisée par l'Association pour l'Autobiographie à l'Ecole Normale Supérieure (salle Dussane), 45 rue d'Ulm,  75005 Paris, de 14h30 à 17h, sur le thème "Autobiographie et discours familial". Entrée libre.
La Table ronde sera animée par Maggy Poulet, avec la participation de Karin Bernfeld, Alex Lainé, Jean-François Chiantaretto et Véronique Leroux-Hugon.

Problématique explorée :

Autobiographie et discours familial :
 nid de colombes ou nœud de vipères ?

Repérages

Trois positions possibles :

- La fusion (le discours du consensus, la littérature officielle de la famille, les archives, la légende, la généalogie, les photos, les fêtes, les anniversaires, les chroniques, le folklore commun, lexique, anecdotes, plaisanteries, etc.)

- Le clash, la brouille, le règlement de comptes (discours ou récit violent d’un des membres de la famille contre un autre ou contre le groupe)

- Les positions intermédiaires, les plus fréquentes.

Les relations de parenté :

- Couples (l’un écrit, l’autre pas, écrit quoi, quand, à qui ; correspondances, mémoires, textes de deuil ; y a-t-il une écriture de couple ?)

- Enfant/parent(s) (cas le plus fréquent, voir le dossier « Écrire/décrire ses parents », La Faute à Rousseau, n° 9, juin 1995)

- Enfant/grand(s)-parent(s)

- Parent/enfant(s) (plus rare, sauf pour la petite enfance)

- Grand-parent/petit(s)-enfant(s)

- Frère(s)/sœur(s) (voir Cahier de l’APA, n° 4).

Autres questions :

- Monologue ou polyphonie (une seule ou plusieurs écritures dans la famille)

- Transmission ou continuation : le passage de l’écriture d’une génération à l’autre

- Le sexe (positions les plus fréquentes côté masculin et côté féminin)

- Le célibat, le choix homosexuel, le refus de se reproduire

- La classe sociale (traditions propres à chaque milieu ; changement de milieu et « névrose de classe », etc.)

- Psychologie : hérédité, secret de famille, thérapie familiale, etc.

- Rôle des infirmes ou des marginaux

- Successions et héritages.



25 mars 2006 - NANTES - Carnets de bord

Université de Nantes, Ateliers et Chantiers de Nantes
Formation continue, 2bis boulevard Léon Bureau, 44262 Nantes Cedex 2.
Tram ligne 1, direction : Bellevue ; arrêt : Chantiers Navals (traverser le pont Anne de Bretagne)

Inscriptions  : Envoyer ou déposer un chèque de 10 € à l’ordre de : Agent comptable de l’université
Secrétariat du département des sciences de l’éducation, La Censive (bureau 3017),
                                      BP 81227, 44312 Nantes Cx 3


9 h - 9h15 : Martine Lani-Bayle, Présentation

9h15 - 10h : Martin de la Soudière (CNRS)
Les frontières de l’écrivable...

10h - 10h45 : Hervé Moëlo 
Cette écriture dont nous ne sommes pas les héros.

[10h45 - 11h : pause]

11h - 11h 45 : Bernard Paillard (CNRS) 
Journal d’enquête et de recherche.

11h45 - 12h : Derniers mots du discutant de la matinée, François Texier

  [12h – 14h : Déjeuner]

14h - 14h45 : Catherine Soudé (Aleph-écriture, APA)
Le journal de bord dans l’écriture du stage.

14h45 - 15h30 : Philippe Lejeune (APA)
Carnets de voyage

[15h30 - 15h45 : pause]

15h45 - 16h30 : Christian Leray (Rennes II)
        D’après un carnet de voyage au Brésil.

16h30- 17h15 : Carole Baéza
Carnets de bord d’abstinents.

17h15 - 17h30 : Derniers mots de la discutante de l’après-midi, Marie-Anne Mallet






30-31 mars et 1er avril 2006 - LYON - La relecture tardive des écrivains par eux-mêmes
XVIIe-XXe siècles

Université Jean Moulin - Lyon 3  (Centre Jean Prévost)
Équipe Marge, Responsables : Régine Jomand - Baudry  et  Laurent Mattiussi
Conception  et organisation du colloque  : Mireille Hilsum

Si vous êtes intéressé par ce colloque, merci d’adresser, avant le 1er mai 2005, une présentation de votre proposition, à 
hilsummireille@easynet.fr
Université Jean Moulin – Lyon 3
24 rue Coriolis 75012 Paris

Le colloque se situe dans le prolongement d’une journée d’étude organisée en févier 2005 à l’Université Jean Moulin : programme et communications seront disponibles, dans le courant du mois de mars 2005, sur le site Marge de l’Université Lyon 3.

« Relire, donc, relire après l’oubli – se relire, sans ombre de tendresse, sans paternité ; avec froideur et acuité critique, et dans une attente terriblement créatrice de ridicule et de mépris, l’air étranger, l’œil destructeur -, c’est refaire ou pressentir que l’on referait, bien différemment, son travail. »,
Valéry, « Note et digressions 1919 », Introduction à la méthode de Léonard de Vinci.

La relecture après oubli, quand la distance se fait divorce, brèche, ou simplement hiatus, est source de tensions, qui peuvent se négocier de soi à soi ou de soi à l’autre, féconder l’œuvre en cours d’écriture ou se solder du rejet de l’œuvre ancienne. Elle sera redécouverte, réappropriation, réinterprétation, réécriture ou à rebours ressassement, redite, reprise inlassable de l’œuvre comme de textes anciens redistribués. Doit-on penser l’alternative en termes historiques, la modernité séparant la première - qui met en scène, dès le début du XIXème siècle, l’auteur en majesté -  de la seconde – que représenterait Blanchot ajoutant, en 1983, une postface, « Après coup » , au Ressassement éternel (1951). Quel est ce « se » qui se relit ici et là ? Celui qui condamne des livres périmés qui lui sont devenus indifférents voire étrangers ? Celui qui se livre au ressassement mélancolique ? Ou encore celui qui veille à la reconnaissance de l’unité de son œuvre ? Féru de méprise et de malentendu, il est souvent un fabricant d’histoire littéraire et de biographie intellectuelle.
La relecture – même si pour ce colloque, on l’envisage dans une acception restreinte qui laisse de côté le passage par d’autres arts : cinéma, photographie  - ne se réduit donc pas à l’autocommentaire. Ni à l’étude – la plus avancée aujourd’hui – du paratexte en général. Celle du paratexte tardif peut cependant être précisée dans une perspective à la fois historique et formelle : le déclin de la préface tardive, dès le XIXème siècle, s’accompagnerait de la promotion de genres nouveaux : l’entretien – lui-même lié à l’essor de la presse - dès la fin du XIXème siècle, ou encore l’essai, tel que le pratiquent au XXème siècle les Nouveaux Romanciers, peu soucieux d’accompagner le texte dans l’espace même du livre. Mais la relecture moderne renoue peut-être aussi avec l’écriture de soi,  telle que la pratique Rousseau, grand relecteur de son œuvre propre.
On aimerait dans le cadre de ce colloque s’interroger sur les formes de relecture, propres à chacun des genres envisagés, différencier la pratique des diaristes, ou celle des poètes, de celle des romanciers. Se relire, « c’est refaire » : réécrire, à distance. mais aussi reconfigurer, découper, regrouper. La confection par l’auteur de ses œuvres complètes ou celle de morceaux choisis, anthologies, recueils poétiques ou critiques   : autant d’objets, d’actes, de stratégies que nous aimerions voir examinées. 
Nous souhaitons enfin que la notion soit l’objet d’un questionnement historique, théorique et formel. L’étude monographique, en privilégiant ceux, du XVIIIème ou XIXème siècles, qui pratiquent la relecture sous toutes ses formes, devrait également contribuer à l’analyse de la notion. 



31 mars 2006 - PARIS - Lettre et journal (3)

Le séminaire de l’AIRE 2005-2006, dirigé par Brigitte Diaz et Françoise Simonet-Tenant, comportera trois séances qui auront lieu à l’Université Paris 7–Denis Diderot :

Samedi 8 octobre 2005 : séance introductive de 14 h à 17 h. (voir Programmes-rencontres 2005)
Samedi 14 janvier 2006 : de 14 h à 17 h. (voir ci-dessus)
Vendredi 31 mars 2006 : journée d’études de 9 h à 18 h.

Protocole d’écriture datée et fragmentaire, expression spontanée de l’instant présent, la lettre et le journal personnel ne sont pas sans présenter maintes ressemblances formelles. Les itinéraires de leurs mutations historiques se rencontrent au XVIIIe siècle : c’est à cette même époque que la lettre et le journal se convertissent d’une certaine manière à l’intime.

Nous souhaitons dans ce séminaire aller plus avant dans la comparaison et la confron-tation de ces deux formes, observer leurs ressemblances mais également leurs spécificités irréductibles. Le séminaire devrait permettre de réexaminer la question de l’adresse, déjà bien étudiée dans le genre épistolaire, à la lumière de l’analyse des formes qu’elle revêt dans le journal. Par ailleurs la proximité des formes du journal et de la lettre a abouti non seulement à des confusions éditoriales, en particulier au XIXe siècle, mais également à la production de formes hybrides, encore mal identifiées et peu étudiées, qu’il serait intéressant d’analyser (lettre-journal, journal adressé, etc.)

VENDREDI 31 MARS : JOURNEE D’ETUDE
Université Paris 7-Denis Diderot, 2 place Jusssieu, 75005.
Amphi Jacques Monod, tour 43, niveau sous-sol
.

9H30-12H30

        14h30-17h30




6-7 avril 2006 - DIJON - Dernières lettres

Colloque interdisciplinaire de l'Université de Bourgogne

Comme son titre l’indique, ce colloque s’intéressera aux dernières lettres. Par « dernières » on entendra à la fois les lettres qui viennent clore une correspondance, et parfois (consciemment ou non) l’histoire d’une vie, ainsi que les lettres testament, mais aussi les lettres de rupture, c’est-à-dire les lettres qui mettent un terme, brutal ou non, à une relation précise, sans toutefois clore la correspondance tout entière.
En quoi une lettre permet-elle la clôture ? Et que vient-elle clore, exactement ? Une lettre de rupture n’est-elle pas une contradiction en soi ? Que signifie alors le fait d’écrire pour mettre un terme à la communication ? Les problématiques liées à l’écriture intime, à ce que les Anglo-saxons nomment « life writing », pourront être approfondies.

(Programme clos.)

Organisation : Sylvie.Crinquand@u-bourgogne.fr




4-5 mai 2006 - VILLETANEUSE (93) - Le propre de l'écriture de soi

Depuis la fin des années 1970, on a assisté dans la recherche en sciences humaines, et tout particulièrement en littérature, à un retour du sujet, à la mise en valeur progressive des textes référentiels (autobiographie, journal personnel, correspondance). Ce bouleversement du champ littéraire — pour lequel littérature rimait avec fiction — ne fut pas négligeable et compte parmi ses artisans majeurs Philippe Lejeune, auteur du Pacte autobiographique (1975), et enseignant au département de lettres de Paris 13 de 1972 à 2004. Trois décennies après la parution du Pacte, il nous semble temps de consacrer un colloque dévolu à l’expression autobiographique pour montrer, à la fois, la diversité et l’inventivité des formes d’expression autobiographique et leur irréductibilité. N’y a-t-il pas un « propre » de l’écriture autobiographique comme Dorrit Cohn suggérait l’existence d’un « propre de la fiction » (Le Propre de la fiction, 2001) ?

Ce colloque
rassemblera des littéraires comme des sociologues, des historiens, des psychanalystes, des chercheurs en sciences de l’éducation et s’appuiera sur un spectre large d’expressions autobiographiques (des textes littéraires consacrés aux textes les plus contemporains, des récits de vie à ce que l’on appelle les écritures ordinaires).

Si vous pensez venir, inscrivez-vous (la participation au colloque est gratuite, mais vous pouvez vous inscrire pour le déjeuner sur place, 12 € par repas, merci de le faire tout de suite pour faciliter l'organisation). Vous trouverez à cet effet le bulletin d'inscription à la suite du programme du colloque.

Contact : francoise.simonet2@wanadoo.fr

JEUDI 4 MAI 2006

MATINÉE

9h Accueil des participants

9h15 Ouverture du colloque

9h30-12h30 Table ronde : les écritures autobiographiques aujourd’hui

Présidente de séance : Françoise Simonet-Tenant (Université Paris 13)

Autofiction et poétique, Jean-Louis Jeannelle (groupe Fabula)

Sépias au miroir, Véronique Montémont (ATILF-CNRS)

Frontières de l’essai et de l’autobiographie, Vincent Ferré (Université Paris 13)

L’essai autobiographique selon Pierre Pachet, Christophe Pradeau (Université Paris 13)

L’écriture de soi : le point de vue génétique, Catherine Viollet (ITEM-CNRS) et Marie-Françoise Lemonnier-Delpy (IUFM Rouen)

Questions-Discussion

 

12h30-14h Déjeuner

APRÈS-MIDI

14h-17h Table ronde : l’autobiographie hors de soi, théâtre et épistolaire

Présidente de séance : Anne Coudreuse (Université Paris 13)

Le je de l’épistolier, Geneviève Haroche (Université d’Orléans)

La lettre : une autobiographie ordinaire ?, Brigitte Diaz (Université de Caen)

Le Drame de la vie de Rétif de la Bretonne: la chair et l'ombre de Monsieur Nicolas, Françoise Le Borgne (Université de Clermont-Ferrand)

Alfred de Musset, ou les diffractions du moi romantique, Sylvain Ledda (lycée Evariste Galois de Sartrouville)

Théâtre et autobiographie: cadre théorique et exemples contemporains, Geneviève Jolly (Département d’arts du spectacle de l’Université de Strasbourg)

Questions-Discussion

 

VENDREDI 5 MAI 2006

MATINÉE

9h30-12H30 Table ronde : regards croisés sur les histoires de vie

Présidente de séance : Christine Delory-Momberger (Université Paris 13)

Complémentarité entre oralité et écriture dans le récit biographique, Pierre Dominicé (Université de Genève)

Ateliers d’écriture et fragments autobiographiques, Marie-Claude Penloup (Université de Rouen)

Le récit de vie en formation au risque du sujet, Jean Biarnes (Université Paris 13)

Histoire et historisation en psychanalyse, Hervé Castanet (Université de Nantes)

Singularité et contextes partagés : l’exemple des historiques de famille, Catherine Delcroix (CNRS)

Le jouet dans les récits d’enfance d’écrivains, Michel Manson (Université Paris 13)

Questions-Discussion

 

12h30-14h Déjeuner

APRÈS-MIDI

14h-16h15 Table ronde : francophonie et écritures de soi, métamorphoses d’un genre ?

Présidente de séance : Véronique Bonnet (Université Paris 13)

Le modèle autobiographique est-il exportable ? Exemples au Maghreb, Anne Roche (Université d’Aix-en-Provence)

L’autobiographie caribéenne : l’horizon d’attente détourné ?, Yolaine Parisot (Université de Versailles-Saint-Quentin)

Un journal intégral et inédit: Roland Jaccard (1983-1988), Jacques Lecarme (Université Paris 3)

Questions-Discussion

Conclusions par Xavier Garnier

16h30-17h15 Collation

17h15-18h Lecture-Spectacle : « le point du jour » (autour des journaux féminins)

(Compagnie Trois… six… neuf. Conception et interprétation : Nathalie Prokhoris Violoncelle : Claire Spangaro)


Bulletin d'inscription

Colloque « le propre de l’écriture de soi »

Jeudi 4 mai et vendredi 5 mai 2006

 

Nom………………………………………………………Prénom……………………………………...

Adresse………………………………………………………………………………………………….……………………………………………………………………………………………………………

Tél……………………………….E-mail………………………………………………………………..

 

Souhaite assister au colloque

Jeudi 4 mai 2006

                         Participera                            Ne participera pas

 

Vendredi 5 mai 2006

                         Participera                            Ne participera pas

 

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Frais de participation aux déjeuners (boissons comprises) : 12 euros par repas

(paiement par chèque à l’ordre de l’agent comptable de Paris 13)

Le bulletin d’inscription ainsi que les éventuels frais de participation sont à retourner avant le 20 avril 2006 à l’adresse suivante :

Françoise Simonet-Tenant

UFR LSHS

Université Paris 13

99, avenue Jean-Baptiste Clément

93 430 Villetaneuse

 

Renseignements :

F. Simonet-Tenant : Tél. 01 44 74 02 69






11-13 mai 2006 - ROUEN - Moi public et moi privé
dans les mémoires et les écrits autobiographiques du XVIIe siècle à nos jours


Colloque international et pluridisciplinaire du CR2A, Centre de recherche sur l'Autriche et l'Allemagne de l'Université de Rouen, organisé par Rolf Wintermeyer (Département d'Allemand, Faculté des lettres et sciences humaines, 1 rue Thomas Becket, 76821 Mont-Saint-Aignan Cedex, 02 35 14 61 88).

Contacts :
Université de Rouen, Faculté des Lettres et Sciences Humaines
Département d’Allemand          Tél.: 02 35 14 61 88 (Stéphane Maitret)
1 rue Thomas Becket, 76821 MONT-SAINT-AIGNAN CEDEX

wintermeyer.rolf@wanadoo.fr
corinne.bouillot@wanadoo.fr

Voir programme détaillé ci-dessous

  Comment se différencie le « moi intime » ou « moi privé » d’un « moi public » dans l’emploi de la première personne du singulier ? Notre colloque cherche à comparer et à suivre dans leurs mutations historiques l’expression de la subjectivité ou de la singularité et la voix de la représentativité. L’évocation de souvenirs personnels ou « intérieurs » est-elle réservée au genre moderne de l’autobiographie que Philippe Lejeune voit émerger dans le système littéraire à partir de 1770 ? Le « moi » peu privé d’un mémorialiste du XVIIe siècle qui écrivait « pour servir à l'histoire de » tel ou tel souverain, se retrouve-t-il de nos jours dans les témoignages, par exemple, que des citoyens de la défunte RDA cherchent à donner, moins de leur vie intérieure que du passage d’une forme de société à une autre ?
  Ce colloque sur les genres voisins des « mémoires » et des « autobiographies », en incluant les écrits « autobiographiques » comme le journal intime, se penchera à la fois sur les mutations du « moi » et sur les invariants éventuels dans son emploi au cours des derniers siècles. Il s’interrogera sur les différentes façons d’assimiler, de privilégier, d’opposer, voire d’exclure mutuellement le « moi-je » et le « moi-nous » dans les textes, non forcément littéraires, dans lesquels un « moi » prend la parole pour porter témoignage, en son nom, de la vie personnelle ou d’une situation collective.
  Le « moi » du mémorialiste aristocratique de l’Ancien Régime ne singularise pas son expérience, si insolite soit-elle. Dans son écriture, l’opposition entre le public et le privé n’a pas de pertinence encore et ne demande donc pas à être revendiquée ou dénoncée. Prendre la plume, c’est continuer un discours autorisé qui repose sur la quasi-éternité et -universalité des usages et valeurs d’un monde encore largement perçu comme statique. Etre dans un camp opposé (frondeur, huguenot…) n’est pas changer de discours, d’évidence et de références. On complète une trame existante que l’on remplit – sauf exception – de variations nouvelles, aventurières, galantes, militaires, diplomatiques, etc., d’un parcours conforme au possible de l’ordre et du monde auxquels on appartient – ce qui n’exclut pas l’intérêt prononcé pour cette curieuse chose que peut être l’être humain en général dont on est soi-même un exemple.
  Le « moi » de l’autobiographe, en revanche, s’extrait de la définition « générale » et semble ne pouvoir s’affirmer qu’en s’opposant, être singulier, aux diktats et aux discours trompeurs de la société. La parole personnelle qu’entend parler et la transparence à soi que cherche à obtenir l’autobiographe Rousseau ne s’acquièrent qu’à l’aide d’une critique ou d’un éloignement de la société, voire d’un modèle global de dégradation de cette dernière dont il faut remonter la pente en sens inverse pour en annuler les ravages et pour retrouver le « moi » tel qu’il est devant lui-même ou, si l’on veut, devant Dieu.
  Nous confronterons les textes des XVIIe et XVIIIe siècles, analysés dans la première partie du colloque, aux formes qu’ont prises les « écritures du moi » à partir du XXe siècle. Nous nous demanderons dans cette deuxième partie comment ces dernières, au XXe et au XXIe siècle, ont prolongé, modifié, rejeté ou transformé ces deux voix de la subjectivité et de la représentativité. Que sont devenus les mémoires et témoignages « autorisés » de nos jours, qui écrit et qui lit des « mémoires » aujourd’hui, quelle est la situation de l’autobiographie « subjective » au moment où le ton autobiographique a envahi la production romanesque, où l’autofiction règne en maître ?
  Les « récits de vie » ou « documents personnels » ont suscité des approches très différentes. L’histoire, l’histoire des mentalités, l’histoire sociale, l’anthropologie, les études de genre, la philosophie, la psychologie, la pédagogie (pour comprendre « l’histoire de l’enfance »), et bien entendu les Lettres modernes, les anglicistes et beaucoup d’autres se sont penchés sur les mémoires et autobiographies. De par la nature même de son objet, ce colloque a donc une visée fortement pluridisciplinaire et nous appelons de nos vœux les contributions de chercheurs venant d’autres disciplines que l’allemand.

Programme

Jeudi 11 mai

9h30    Accueil des participants

9h45    Ouverture du colloque par Monsieur Daniel MELLIER, vice-président recherche de l’Université de Rouen et Madame Françoise RÉTIF, directrice du CR2A

Président de séance : Florence BANCAUD

10h00  Rolf WINTERMEYER (CR2A Allemand/ Université de Rouen) : Introduction

10h15  Hermann KLEBER (Philologie romane/ Université de Trèves) : L’émergence du moi privé dans les Mémoires du XVIe et du XVIIe siècles

10h45-11h00 : Pause

11h00  Eva KORMANN (Etudes germaniques/ Université de Karlsruhe): Le moi et la famille – conceptions du Soi et de la personne que l’on est dans les autobiographies du XVIIe siècle dans les pays de langue allemande

11h30  Nadège LANGBOUR (LM/ Université de Rouen): La dimension autobiographique des Salons de Diderot: l’émergence du « moi privé » derrière le « moi public »

 

Président de séance : Hermann KLEBER

14h30  Anne COUDREUSE (LM/ Université Paris XIII) : Les Mémoires de Madame Campan, première femme de chambre de Marie-Antoinette

15h00  Marie-Paule de WEERDT-PILORGE (Agrégée et Docteur en Lettres/ Tours) : Moi privé, moi public, moi idéal dans quelques mémoires du XVIII° siècle

15h30  Charlotte SIMONIN (LM/ Université de Rouen): Les jeux du Je dans la correspondance de Françoise de Graffigny

 

Pause 16h00-16h20

 

16h20  Jean-François LAPLÉNIE (Allemand/ Université Paris IV) : L’individu et le cas. L’écriture autobiographique avec ou sans la psychanalyse

16h50  Frédéric TEINTURIER (Allemand/ Université Paris IV) : Quelle place pour la subjectivité ? L’écriture du moi dans les oeuvres autobiographiques d'Heinrich Mann

17h10  Konrad HARRER (Allemand/ Université Paris IV) : « Moi public » et « moi privé » sous l'angle de la systémique


Vendredi 12 mai
 

Président de séance : Jean-Claude VIMONT

9h00    Marianne KRÖGER (Litt. allde. contemp./ Frankfurt/ M): Le fragment de roman BEB II de Carl Einstein – Retour sur une époque et problématisation du moi

9h30    Florence BANCAUD (CR2A Allemand/ Université de Rouen) : Le journal : refuge du moi privé ou (re)création d’un espace public ? Le journal extime de Victor Klemperer comme chronique, témoignage et comme ultime rempart de l’homme contre le système totalitaire

10h00  Patrick FARGES (Allemand/ Université de Dijon) : « Mon histoire est une note de bas de page, sauf pour moi, parce que je l’ai vécue » : la mise en récit d’une vie d’exil chez les exilés germanophones au Canada

 

10h30 Pause

 

10h40  Marie-Françoise LEMONNIER-DELPY (LM/ IUFM Rouen) : Moi public et moi privé dans les notices biographiques autographes d’écrivains du XXème siècle

11h10  Jean-Louis JEANNELLE (LM/ groupe fabula) : Les « récits de désaveu » ou comment faire son autocritique de manière critique ?

11h40  Christine MEYER (Allemand/ Université d’Amiens): Formes et problématique de l'écriture du moi dans Les Années anglaises d'Elias Canetti

 

Président de séance : Jean-Louis JEANNELLE

14h15  Barbara AGNESE (Litt. comparée/ Université de Vienne) : “Infin che ’l mar fu sopra noi richiuso”. Les langues du moi privé, voix de la représentativité ? Primo Levi, Jorge Semprún

14h45  Michelle-Irène BRUDNY (Etudes américaines/ Université de Rouen): Hannah Arendt en ses « moi ».

15h15  Ruth VOGEL-KLEIN (Allemand/ ENS Ulm CR2A) : Le  « Refus de témoigner » de Ruth Klüger, professeur de lettres et rescapée d'Auschwitz

 

15h45 Pause

 

16h00  Jean-Claude VIMONT (Histoire/ Université de Rouen): La « brutalisation » du journal intime d'une jeune internée civile.

16h30  Ingeborg RABENSTEIN-MICHEL (Allemand/ IUFM Lyon CR2A) : L’autobiographique chez Ilse Aichinger: une stratégie d’écriture au service de la transmission

17h00  Corinne BOUILLOT (CR2A Allemand/ Université de Rouen) : Vécu individuel et collectif de l’effondrement du nazisme: la voix du « je » et l’expression du « nous » dans les journaux personnels de quatre Berlinoises


Samedi 13 mai

Président de séance : Corinne BOUILLOT

9h15    Anne-Marie CORBIN (CR2A Allemand/ Université de Rouen) : Ostalgie ou véritable travail de retour sur le passé : les écrits autobiographiques récents dans l’Est de l’Allemagne

9h45    Eva WERTH (CR2A Allemand/ Université de Rouen) : « Westalgie » : comment les auteurs de l’Ouest ont reçu la chute du mur, et existe-t-il un mouvement autobiographique semblable à la « Ostalgie » ?

10h15  Carola HÄHNEL (Allemand/ Ecole Polytechnique) : « La littérature du souvenir des jeunes générations de la RDA : la représentativité malgré soi »

 

10h45  Pause

 

11h00  Hélène FRANCOUAL (Allemand/ Université de Rouen) : Les avatars du moi : l’autobiographie bernhardienne et ses prolongements parodiques

11h30  Jean-Marie WINKLER (Allemand/ Université de Rouen) : Entre private game et confession intime. Les références autobiographiques dans le théâtre de Thomas Bernhard (1931-1989)

12h00  Conclusions (R. WINTERMEYER/ C. BOUILLOT)




15 et 16 mai 2006 - MONTREAL - Images (auto)biographiques

Appel de communication pour le 74e Congrès de l'ACFAS, UniversitéMcGill, Montréal.

 Si les travaux consacrés à l’écriture de soi et de l’autre sont légion depuis quelque temps, l’image (auto)biographique demeure pour sa part assez peu étudiée. Pourtant, les (auto)portraits, littéraires comme visuels, représentent une composante majeure des divers genres et médiations biographiques et autobiographiques. C’est cette terra quasi incognita que nous voudrions explorer, grâce à l’apport de chercheurs venus d’horizons disciplinaires divers (études littéraires, études filmiques, histoire de l’art, cultural analysis, etc.).

Dessin de la vie aussi bien qu’écriture de la vie (selon le double sens de l’étymon « graphein »), la biographie et l’autobiographie semblent subir d’office l’attrait de la représentation iconique. Riche et ancienne, d’ailleurs, est la métaphore qui associe le biographe au peintre (on la retrouve chez M. Schwob, notamment). Dès l’Antiquité, les auteurs de tombeaux et autres hagiographes ménagent une place non négligeable à l’aspect physique du louangé. Au XVIIe siècle, le portrait littéraire mondain fait de l’image du corps son principal substrat biographique. Au XIXe siècle, la photographie vient remplacer les gravures qui ornaient déjà les livres biographiques et les mémoires. Au courant du XXe siècle, elle deviendra pratiquement un diktat du genre et se multipliera sans retenue dans une certaine biographie à l’anglo-saxonne. Le retour au sujet et au réel amorcé par la littérature au début des années 1980 signera l’apparition de variations et d’agencements inédits. D’une part, des auteurs comme A. Buisine font du portrait littéraire d’écrivain la pierre de touche de la vie et de l’œuvre du biographé. D’autre part, dessins (A. Savinio, F. Pajak), portraits photographiques (P. Michon, J. Prieur), autoportraits photographiques (A. Ernaux, D. Noguez) sont tantôt reproduits en encart, tantôt intégrés au discours (auto)biographique, avec une ardeur toute nouvelle.

Symétriquement, l’image paraît souvent céder à l’attrait du biographique. Du portrait peint à la « photobiographie » (l’autobiographie en photographies – G. Mora, C. Nori), en passant par le « biopic » (le film biographique) et la bande dessinée autobiographique (F. Neaud, M. Satrapi), les médias à prédominance visuelle s’attachent de diverses manières, à chaque époque, à la transposition du vécu.

Par ailleurs, d’un point de vue iconologique, l’image autobiographique renvoie à la notion avancée par L.H. Rugg : « authorship of self-image ». Rois, politiciens, écrivains et autres sont bien souvent les premiers auteurs de leur image publique, qu’ils façonnent et développent plus ou moins à leur guise, qui en positif (Ph. Sollers dans toute sa visibilité), qui en négatif (R. Ducharme dans son invisibilité). Ainsi un auteur comme M. Jouhandeau a-t-il pu se dire le sculpteur de son propre visage, comme si l’(auto)portrait était avant tout une construction du modèle lui-même.

Il s’agit, en dernière analyse, de s’interroger sur la pertinence de l’image pour « traduire » la réalité du vécu. Qu’elle côtoie ou investisse le texte dans la biographie et l’autobiographie, ou qu’elle prenne en charge l’essentiel du bios dans les médias à prédominance visuelle, une question demeure : jusqu’à quel point l’autobiographique et l’altrobiographique sont-ils compatibles avec l’iconicité? Plusieurs théoriciens, dont Ch. Grivel et certains collaborateurs des Cahiers de la photographie (1984, no 13 : « La photobiographie »), écartent la possibilité même d’une (auto)biographie en images. Inversement, un (auto)portrait littéraire ou visuel, en raison de sa tabularité et de la stase temporelle plus ou moins marquée qu’il provoque, ne saurait prétendre embrasser tout le « module existentiel fondamental » (D. Madelénat) que constitue une vie humaine de la naissance à la mort. En conséquence, la notion même d’« image (auto)biographique » serait-elle une contradiction dans les termes?

On voit bien les problèmes que soulève d’emblée l’étude de l’(auto)portrait (auto)biographique. En amont, on questionne son « réalisme » (puisqu’il serait toujours préconstruit) ; en aval, son potentiel narratif (puisqu’il serait contraire à la linéarité de l’existence). Pour tenter de cerner cette problématique, voire de redéfinir la relation entre l’image et l’écriture de la vie, nous entendons initier une réflexion théorique sur le concept d’« image (auto)biographique » par le biais de l’analyse des divers avatars de l’(auto)portrait dans des œuvres littéraires et visuelles à incidence (auto)biographique.

Trois axes de recherche se dégagent de la problématique : 1) l’étude de l’(auto)portrait sous toutes ses formes dans le texte (auto)biographique, 2) l’étude de l’(auto)biographique dans les médias à prédominance visuelle (peinture, photographie, cinéma, vidéo, bande dessinée, voire sculpture, installation et autres) et 3) l’étude de cas significatifs de construction, très souvent intermédiatique (dans la photographie publicitaire, les journaux, la télévision, les magazines, l’autobiographie, etc.), de l’image de soi. 

Propositions

Chaque participant du colloque aura 20 minutes pour prononcer sa conférence. Nous invitons les chercheurs intéressés par la problématique à nous soumettre une proposition du communication titrée, comptant entre 250 et 300 mots, au plus tard le 20 décembre 2005. La proposition doit être accompagnée des informations suivantes :

-nom et prénom

-fonction

-institution d’attache

-adresse postale

-adresse électronique

-numéro de téléphone.

            Veuillez envoyer le tout par fichier électronique, en document attaché et sous format Word, aux deux organisateurs du colloque simultanément :

- Robert DION, professeur
Département d’études littéraires
Université du Québec à Montréal

dion.robert@uqam.ca

- Mahigan LEPAGE, étudiant
Département d’études littéraires
Université du Québec à Montréal

mahiganl@yahoo.ca



2-4 juin 2006 - LYON - Journées de l'Autobiographie

Les Journées de l’Autobiographie (rencontres, ateliers, spectacles, tables rondes, expositions...) organisées par l' Association pour l'autobiographie (La Grenette, 01500 Ambérieu-en-Bugey) auront lieu les 2, 3 et 4 juin 2006 à Lyon, au Centre International de Séjour de Lyon, 103 boulevard des États-Unis, Lyon 69008. Week-end résidentiel avec logement sur place.
Le thème général de la manifestation sera : "L'autoportrait".
On pourra trouver les formulaires d'inscription sur le site de l'Association pour l'autobiographie (http://sitapa.free.fr).


Vendredi 2 juin

 

Accueil à partir de 17 H

 

17 H / 19 H    visite libre des expositions au CISL et/ou visite possible du musée urbain Tony Garnier (entrée : 5 Euros hors forfait Journées)

 

19 H     Dîner

 

20 H 30   Ouverture des Journées

 

20 H 45   Soirée cinéma animée par Jean-François Martinon : « La représentation de soi ou d’un double cinématographique à l’écran »

 

Samedi 3 juin

 

7 H / 8 H 30    Petit-déjeuner

 

9 H / 12 H   « L’autoportrait en débat », table ronde animée par Pascal Dreyer avec Christine Plasse-Bouteyre, « L’écriture autobiographique : conflit, mémoire et construction identitaire » ; Anne Brun, « L’autoportrait chez Henri Michaux entre écriture et peinture » ; Alexandra Pleshonayo « Le portrait spirituel dans le Journal d’Etty Hillesum » Françoise Simonet-Tenant « Les autoportaits photographiques et scripturaires de Lartigue »

 

12 H 30   Déjeuner

 

14 H   départ en autocar pour le musée des Beaux-Arts

 

14 H 30 / 17 H   Parcours « Portraits et autoportraits » dans les collections du musée (parcours commenté, en groupes). En parallèle, visite libre de l’exposition temporaire « Folie et Humanité » dans l’œuvre de Géricault.

 

 17 H / 18 H 45   Retour buissonnier au CISL sous l’amicale houlette des apaïstes lyonnais.

 

19 H    Dîner

 

 20 H 30   Soirée Théâtre

Lambeaux, spectacle proposé par la Compagnie des Trois-Huit au Nouveau Théâtre du 8e (juste derrière le CISL)

Texte de Charles Juliet, dans lequel il s’adresse à la mère qu’il n’a pas connue :

« Te ressusciter. Te recréer. Te dire au fil des ans et des hivers avec cette lumière qui te portait, mais qui, un jour, pour ton malheur et le mien, s’est déchirée. »

La représentation sera suivie d’une rencontre avec l’auteur.

 

Dimanche 4 juin

 

7 H / 8 H 30   petit-déjeuner

 

9 H / 11 H ou 11 H 30   Ateliers d’écriture, de création, d’échanges (à choisir page suivante)

 

11 H 30 / 12 H 30    Cartes blanches (voir bulletin d’inscription)

 

12 H 45   déjeuner

 

14 H 30 / 16 H   Témoignages de pratiques :

Serge Vollin, peintre autobiographe et Stéphanie Dupont, photographe, témoigneront de leur pratique de l’autoportrait au cours d’une interview menée par Évelyne Pansu

 

16 H 17 H   Temps de parole et d’échange autour de la vie associative : quel avenir pour l’APA, projets, souhaits, prospectives…

 

17 H   Fin des Journées 2006

 

 

 

Les ateliers du dimanche matin 

 

 A1   Instantanés

 

En peinture, l’on parle de croquis à main levée. Et si, avec le langage, nous nous lancions dans des “instantanés”, comme des Polaroïd ? J’indiquerai des pistes variées, pour des autoportraits rapidement esquissés. À chacun de constituer son album personnel, fait de mots. 10 personnes maximum

 

L’animatrice : Anne Poiré-Guallino écrit depuis toujours, a publié une vingtaine d’ouvrages, anime des ateliers d’écriture, en France et à l’étranger, et surtout, elle se réjouit de l’existence de l’APA.

 

 

A2   Une vie en autoportraits

 

Après avoir lu des passages d'un auteur contemporain qui s'est essayé à ce genre, l'animatrice proposera à partir de ce matériau de base une consigne d'écriture permettant à chacun de brosser quelques autoportraits.

Chaque participant devra s'être muni de portraits de lui-même (photos, croquis, peinture, caricature...) le représentant à divers âges de sa vie (au choix, une dizaine de représentations en solitaire ou en groupe).

10 personnes maximum

 

L’animatrice : Françoise Andribet enseigne le français dans un lycée lyonnais. Elle travaille depuis 1999 pour Aleph Rhône-Alpes, qui propose des ateliers d’écriture. Dans ce cadre, elle se consacre essentiellement à l’écriture autobiographique. Elle est l’auteur d’un recueil de nouvelles, La Bise Noire, aux Éditions Sable et Eau.

 

 

A3   Autoportrait, éclairage indirect

 

On essaiera quelques façons de se saisir sur le vif, sans temps de pose et auto-statufication (si tant est que ce mot existe !) 12 personnes maximum

 

L’atelier sera animé par Philippe Lecarme

 

A4   Se peindre avec des mots ?

 

Oublions les photos, oublions les miroirs.

Ici, comme les peintres de la modernité, nous essaierons de nous affranchir de nos apparences. Peut-être ces autoportraits de mots iront-ils vers l’abstrait ? Peut-être iront-ils au plus profond, à notre essence ?

Pour que nos visages ou nos corps ne soient plus une limite mais une porte ouverte sur l’intime…

10 personnes maximum

 

L’animatrice : Karin Bernfeld est écrivain, elle a beaucoup travaillé sur le rapport au corps et prépare actuellement une thèse de Doctorat sur des écrits autobiographiques... Parallèlement, elle donne des cours de français en milieu carcéral et anime des ateliers d’écriture avec des jeunes. Dernier livre paru : Les Portes de l’espérance aux éditions Flammarion.

 

 

A5   Les images et les mots d'un autoportrait

Atelier graphique autour de la réalisation d'un collage personnel (éléments autobiographiques, épisodes de vie, passions...) puis atelier d'écriture retouchant cette représentation de soi, ainsi singulière et double, deux modes d’expression mis en complémentarité. Le matériel sera fourni, mais vous pouvez apporter si vous le souhaitez des matériaux pré-découpés, des magazines, des documents plus personnels (écrits, photos…). 10 personnes maximum

 

L’animateur : Gilles Alvarez est diariste.

 

 

A6   Autoportrait en écriture

 

La liberté de l’artiste nous guidera dans cet atelier. En nous inspirant de la distance que savent prendre le peintre ou le sculpteur, nous trouverons l’appui permettant à chacun de s’essayer à l’écriture d’un portrait de lui-même.

Dans une approche littéraire, nous travaillerons des textes courts, avec précision, pour que vivent ces portraits par l’écriture. 10 personnes maximum

 

L’animatrice : Séverine Piraud est cofondatrice de l’Association Paragraphe pour laquelle elle anime des ateliers littéraires, des ateliers d’autobiographie ainsi que des ateliers auxquels participent des artistes : peintres, plasticiens, musiciens. Elle a créé plusieurs ateliers d’écriture pour adultes dans le cadre de la formation (ENSP, CAPSAIS, EFAP…)

 

 

A7   Les journaux personnels en ligne : des pionniers à la révolution des blogs

 

Petit panorama sur l'émergence des journaux en ligne et leur évolution avec le phénomène blogs.

 

L’animateur : Bernard Massip est le webmestre du Site APA.

 

 

A8   Autoportraits emblématiques

 

Après une courte présentation du genre, on proposera aux participants une exposition d’autoportraits de peintres connus du XVe au XXIe siècle suivie d’un moment d’écriture sur l’un de ces autoportraits, dans une forme tout à fait libre. 12 personnes maximum

 

L’animatrice : Évelyne Pansu a été membre du service pédagogique du musée.

 

 

A9   Jeu des autoportraits : du texte à l’image

 

Une vingtaine d’autoportraits écrits de personnages plus ou moins célèbres, autant de portraits ou photos qu’il faudra jumeler avec les textes, en trouvant si possible le nom de l’auteur.

12 à 15 personnes maximum.

 

L’atelier sera animé par deux membres du Groupe Lyon II.

 

 A10   Collages

 

Marie-Claude PAYELLE nous propose de partager son art : « De sa vie, on peut faire une histoire. Je crée, je recrée, je colle, je décolle, je joue avec les mots et les images... »

5 à 6 personnes maximum

(L’atelier pourra éventuellement être dédoublé en deux fois 1 H 30 si les demandes de participation sont plus nombreuses.)

 

L’animatrice : Marie-Claude Payelle est une « coloriste de la vie ».

 

 

 




 

 

Informations pratiques 

 


Le séjour se déroulera au Centre International de Séjour de Lyon, 103, bd des États-Unis, 69008 Lyon (04 37 90 42 42  /  cis-lyon.com).

 

Les draps et les couvertures sont fournis mais pas les serviettes de toilette. Les salles de bain sont sur les paliers. Le nombre de chambres pour une seule personne étant limité, elles seront attribuées dans l’ordre d’arrivée des bulletins d’inscription et des demandes. Compte tenu de leur coût de location plus élevé, un supplément de 15 Euros sera demandé pour l’ensemble du week-end.

Les chambres devront être libérées le dimanche à 9 H, sauf pour les personnes qui souhaitent réserver à leur charge une nuit de plus (voir bulletin d’inscription). Les bagages seront placés pour la journée à l’abri dans la bagagerie du CISL.

 

Le restaurant est un self-service ouvert au public. Un badge « APA » vous sera donc donné le jour de votre arrivée. Il servira également pour les entrées au musée et au théâtre.

Des distributeurs de boissons et friandises sont à disposition dans le hall d’accueil.

 

Il n’est pas permis de fumer dans les locaux du CISL, mais que les fumeurs se rassurent ! Le bâtiment dispose d’une terrasse.

 



Pour arriver au CISL
 

 

 

 

 

 


 

                                           

Par avion : aéroport Saint-Éxupéry puis navette vers Perrache (30 mn de trajet environ), suivre ensuite l’itinéraire indiqué pour un départ de la gare SNCF de Perrache

 

De la gare SNCF de Perrache : métro départ Perrache direction de Laurent Bonnevay / arrêt Bellecour. Sortir du métro (vers Place A. Poncet) et prendre la correspondance avec le bus 53 dont l’arrêt se trouve place A. Poncet (vers la grande poste). Bus 53 en direction de Saint-Priest/Jules Ferry, arrêt CISL. Trajet métro+bus : 30/35 mn environ (fréquence des bus en semaine : un toutes les 10 mn environ)

 

De la gare SNCF de la Part Dieu : sortir de la gare par la porte Vivier Merle, traverser la place pour rejoindre la zone d’arrêt des bus, devant l’entrée du centre commercial. Bus 36 direction Minguettes/Darnaise (ie Vénissieux), arrêt CISL. Temps de trajet : 20 mn environ (fréquence des bus en semaine : un toutes les 10 mn environ)

 

 

 



Retour
 

 

 

 

 


 

Vers Perrache : bus 53 arrêt CISL direction Bellecour. Arrêt Bellecour. Puis métro direction Perrache.

Attention ! fréquence des bus le dimanche : toutes les 40 mn environ.

 

Vers la Part Dieu : bus 36 arrêt CISL direction Duchère/plateau, arrêt Part-Dieu/Vivier-MerleAttention ! fréquence des bus le dimanche : toutes les 25 mn environ.






17 juin 2006 - PARIS - Matinée du Journal

 L'Association pour l'Autobiographie organise le samedi 17 juin de 10h à 12h30, à la Maison des Écrivains, 53 rue de Verneuil, 75007 Paris (réservation au 01 49 54 68 80), la quatrième Matinée du Journal :

Autour de Jean-Benoît Puech,
diariste, lecteur de journaux et écrivain
 

J.-B. Puech s’entretiendra avec Gilles Alvarez et Françoise Simonet-Tenant

 

Pour préparer la matinée et en savoir plus sur Jean-Benoît Puech :

Œuvres publiées :

La Bibliothèque d’un amateur, Gallimard, 1979.

Voyage sentimental, Fata Morgana, 1986.

Du vivant de l’auteur, Champ Vallon, 1990.

L’Apprentissage du roman, Champ Vallon, 1993.

Toute ressemblance…, Champ Vallon, 1995.

Louis-René des Forêts, roman, Farrago, 2000.

Présence de Jordane, Champ Vallon, 2002.

Jordane revisité, Champ Vallon, 2004.




17 -22 juillet 2006 - MALTE - Récits personnels, écritures ordinaires

Dans le cadre du Congrès de l'International Society for the Studies of European Ideas, qui se tiendra à Malte du 17 au 22 juillet 2006,  le professeur Martyn LYONS (M.Lyons@unsw.edu.au) (School of History, University of New South Wales, Sydney NSW 2052, Australia) propose un atelier sur les écritures ordinaires et les récits personnels - les contributions pouvant être en anglais ou en français. Les propositions d'intervention (200 mots ou 8000 caractères maximum) doivent lui être adressées avant le 18 décembre 2005 par courrier électronique. Voici la description de l'atelier ou de la session ("panel") qu'il envisage :

Personal Narratives: Ordinary Writings

towards a history of writing practices in the 19th and 20th centuries

The history of writing as a cultural practice seeks to distinguish and analyse the rituals, conventions and practices determining intimate or 'ordinary' writing, and to arrive thereby at a clearer understanding of the place and importance of the act of writing. This panel will concern itself with the nature, context and growth of personal written communication in western societies in the 19th & 20th centuries.

Intimate writing created, framed and perpetuated personal, family and social relationships; and it was a means by which individuals elaborated their own personal identities. The enormous importance of the act of writing in daily life and in personal relations during the 19th century still needs to be measured.

'Ordinary writings' or écritures ordinaires may be conceived in two ways – either as the personal writings (diaries, correspondence and other writings not necessarily destined for publication) of the educated bourgeoisie; or as the writings of ordinary people who had not totally mastered written culture. In either case, we aim not to provide a textual analysis of the content of such writing, but to investigate what its existence tells us about the act of writing as a cultural practice, and about what writing meant to those who practised it. What, for example, are the unspoken formulas of a highly coded genre like private correspondence? What are the situations, conditions and networks of sociability that bring letters into existence and allow them to survive? What are the rules and shared rituals that determine their form? In attempting to unravel the social grammar of private writing, we can delineate the role of personal writings in the cultural exchanges of the past. Such a study of cultural practices must also embody a gendered dimension.

Possible topics which may be addressed in this panel are:

although this is not an exhaustive agenda.

Papers in this panel may be presented either in English or French.

Selected papers may be eventually submitted for publication (in Spanish) to Cultura Escrita y Sociedad.


14-21 août 2006 - CERISY-LA-SALLE (50) - Archive épistolaire et Histoire

Colloque organisé par Lucia Bergamasco et Mireille Bossis au Centre Culturel international de Cerisy-la-Salle (50210)
Téléphone : 02 33 46 91 66
Informations détaillées : http://www.ccic-cerisy.asso.fr/archive06.html



6-8 septembre 2006 - TOURS - L'épistolaire antique et ses prolongements européens

5e colloque international « L’épistolaire antique et ses prolongements européens »

             Tours, 6, 7 et 8 septembre 2006 

             PROGRAMME  PROVISOIRE

Mercredi 6 septembre 

9H Ouverture du colloque. 

9H30 Michel CASEVITZ (Paris X) : Lettres et dialogues, deux genres complémentaires. 

10H Paola CECCARELLI (L’Aquila) : L’utilisation des lettres dans l’historiographie grecque du IVe siècle. 

10H30 Discussion et pause café. 

11H Frédéric JUNQUA (Grenoble) : Les lettres de Chion d’Héraclée : un roman philosophique épistolaire. 

11H30 Pierre-Louis MALOSSE et Brigitte PEREZ-JEAN (Montpellier III) : Les lettres de Socrate et des Socratiques. 

12H Marie-Ange CALVET-SEBASTI (C. N. R. S.,  Lyon) : Le bestiaire des épistoliers grecs. 

12H30  Discussion. 

13H Déjeuner. 

14H30 Sophie ROESCH (Tours) : Lettres et fourberies dans le théâtre de Plaute. 

15H Emilia NDIAYE (Orléans) : Valeurs sémiques et poids rhétorique de barbarus dans les discours et la correspondance de Cicéron. 

15H30 Jean-Pierre DE GIORGIO (Orléans) : « Je t’ai vu tout entier dans tes lettres. » Humanitas, portrait d’âme et persuasion dans l’art de la conversation tardo-républicaine. 

16H Discussion et pause café. 

16H 30 Michèle DUCOS (Paris IV) : Théorie politique et actualité dans la correspondance de Cicéron. 

17H François GUILLAUMONT (Tours) : Cicéron et les lettres de Platon. 

17H30 Discussion. 

Jeudi 7 septembre 

9H Elisabeth GAVOILLE (Tours) : Ecrire, rêver peut-être : songe et rêverie dans les Héroïdes d’Ovide. 

9H30 Déborah ROUSSEL (Tours) : Le paraklausithyron dans les lettres d’exil d’Ovide. 

10H Etienne WOLFF (Paris X) : Les épîtres dédicatoires de Martial. 

10H30 Discussion et pause café. 

11H Fabrice GALTIER (Montpellier III) : La lettre, instrument du pouvoir dans les Annales de Tacite. 

11H30 Nicole METHY (Bordeaux III) : Les personnages dans la correspondance de Pline le Jeune, idéal et réalité. 

12H Rémy POIGNAULT (Clermont-Ferrand II) : La lettre dans la lettre dans la correspondance de Fronton. 

12H30 Discussion. 

13H Déjeuner. 

14H30 Cécile BOST-POUDERON (Tours) : Dion Chrysostome et le genre épistolaire : à propos du Péri logou askèséôs.  

15H Philippe LE MOIGNE (Montpellier III) : Darius épistolier dans la recension Epsilon du Roman d’Alexandre. 

15H30 Bernard POUDERON (Tours) : La reine Atossa, nouvelle « icône » des études sur l’épistolographie. 

16H Discussion et pause café. 

16H30 Anne-Marie TAISNE (Tours) : Remarques sur quelques épîtres de Sulpice Sévère. 

17H Laurence DALMON (Lyon II) : Entre pragmatisme et souci d’édification doctrinale : le genre de la lettre ecclésiastique officielle d’après la correspondance anti-pélagienne de l’Afrique avec Rome (printemps 416). 

17H30 Patrick LAURENCE (Tours) : Une lettre de supplique et sa réponse : Code Théodosien, VIII, 15, 1.  

18H Discussion. 
 
 

Vendredi 8 septembre 

9H Alberto RICCIARDI (Bologne) : Le dialogue de loin. Lettres entre intellectuels à l’époque carolingienne. 

9H30 Christiane VEYRARD-COSME (Paris III) : De la lettre de condoléances à l’écriture de soi : remarques sur la correspondance entre Loup de Ferrières et Eginhard (IXe s.). 

10H Jacques SCHAMP (Fribourg) : La correspondance de Photios. 

10H30 Discussion et pause café. 

11H Sylvie LEFEVRE (Tours) : Les rémanences de l’impératif ovidien Dicere quae puduit, scribere iussit amor (Héroïdes, IV, 10) dans les saluts d’oc et d’oïl du Moyen Age. 

11H30 Jean-Dominique BEAUDIN (Paris IV) : Une traduction médiévale des Lettres à Lucilius. 

12H Véronique ABBRUZZETTI (Paris III) : La représentation du vulgus dans la correspondance de Pétrarque. 

12H30 Discussion.  

13H Déjeuner. 

14H30 Candice DELISLE (Londres) : Les Epistolarum Medicinalium libri III de Conrad Gesner : correspondance scientifique et objets de savoir. 

15H Etienne EVRARD (Liège) : La correspondance de Laevinus Torrentius : un prélat entre ses goûts humanistes et ses devoirs pastoraux. 

15H30 Jacqueline VONS (Tours) : Le genre des Consilia ou « consultations médicales » par lettres au XVIe siècle. 

16H Geneviève HAROCHE-BOUZINAC (Orléans, A. I. R. E.) : Albert Bailly : un autoportrait épistolaire. 

16H30 Discussion et clôture du colloque.


8-10 septembre 2006 - GUERET - Jouhandeau et l'écriture du corps

L'Association des lecteurs de Marcel Jouhandeau et des amis de Chaminadour (ALMJAC, 10, rue Joseph-Ducouret  23 000  Guéret  (Tél/ Fax 05 55 52 08 07), la ville de Guéret, le Conseil Général de la Creuse, le Conseil Régional du Limousin, Alcol/Centre Régional du Livre, la Drac du Limousin, le Centre National du Livre, le Rectorat, l’Espace Fayolle de Guéret, les Editions Gallimard, la Compagnie théâtrale Le Désordre, seront partenaires de ces premières rencontres autour de l’œuvre de Marcel Jouhandeau. Ce qui les réunit : l’écriture autobiographique. Des auteurs (Philippe Sollers, Pierre Michon, Pierre Bergougnioux, Eugène Durif, Jean-Baptiste Harang, Mathieu Riboulet), des chercheurs (Jacques Dupont, Didier Eribon, Pierre-Marie Héron, Jacques Rougeon) et des artistes dramatiques du Désordre échangeront leurs point de vue sur les écritures du moi. Une exposition Marcel Jouhandeau, ses peintres, ses illustrateurs, en collaboration avec le musée de la Sénatorerie de Guéret, la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet et des collectionneurs privés, évoquera cet aspect essentiel de l’imaginaire jouhandélien : le corps et ses images.

Jouhandeau revient…

 A ceux qui voudraient aujourd’hui trouver ou retrouver la trace de Marcel Jouhandeau, pourquoi ne pas leur proposer pour guide ce semblant de texte surréaliste, qui dit tout sur la présence et l’absence de l’auteur ? « Marcel Jouhandeau, où est-il ? Ici, ailleurs, dans l’oubli, au Bal des Ardents. »

Et si l’on voulait enfin parler de lui, de façon à le faire revenir vraiment parmi nous (il n’est plus des nôtres, constatons-le,  et pourquoi dédaigner les voyantes, pour peu qu’elles aient quelques lettres,  les tables tournantes et les avenues du Surréalisme que hanta notre homme , un temps trop court ?) il faudrait cesser de parler de Ciel ou d’Enfer. Il en a trop parlé lui-même et s’est rendu le mauvais service de s’expliquer en usant de ces mots trop neufs pour lui. Son drame est antérieur au Déluge et à la mythologie du christianisme qui n’est qu’un moment de son errance. Où est Marcel Jouhandeau aujourd’hui ? Dans un coin de Paris sans lumières, dans un bal silencieux et éternel, parti à la rencontre d’on imagine quelles ombres, à la rencontre de l’Acrobate, par exemple :

« Cette nuit, il y eut l’Acrobate, un acrobate qui pleure et qui montre son cœur transpercé, ses gants percés, ses chaussettes percées sur la Croix du Sud, un « modèle » pour Ascension »

Il traverse encore Paris, telle nuit de 1947, pour se trouver devant la porte fermée de l’appartement de Véronique : elle ne l’attend plus, derrière la porte, il y a le cadavre de son amie, morte seule un soir, au retour d’un mortel voyage dans le métro. (Dernier métro, Paris occupé, privations : Jouhandeau a laissé un peu de son âme, au tournant de ces années-là, s’est compromis avec l’ombre, n’est jamais sorti tout à fait de là). Nous suivons ses pas en rêve au cœur du Marais (qu’il a fréquenté cinquante avant d’autres !) jusqu’à l’église Saint-Gervais, qu’il a appelée un jour Saint-Gérard-de-Nerval. Pour avoir trouvé un nom pareil, il y a de quoi penser que Jouhandeau reviendra.

Peut-être. A quoi ressemblera-t-il ? Quelle est la figure que nous reverrons peut-être ?  Celle d’un écrivain, non pas plongé dans on ne sait quel enfer ou purgatoire littéraire, mais reparaissant dans cet univers de dialogues, de portraits et de drames, qui est son lieu d’élection. Il a quelque chose à voir avec le théâtre et le théâtre a quelque chose à voir avec lui. Après tout, ses apparitions à la télévision ont rouvert en plein vingtième siècle les portes d’un théâtre fabuleux. Avant le baptême à l’église, avant la naissance à Guéret, et la renaissance à Chaminadour, on devine une Scène antérieure, dont l’œuvre ne cesse de parler. Jouhandeau semble avoir vu qu’il y avait au commencement de tout une absence éternelle. Il s’est inventé une religion improbable pour faire taire les doutes qu’il avait sur le catholicisme. Il s’est inventé une ville natale devenue un théâtre de marionnettes, une famille imaginaire, une épouse d’opéra. Le théâtre n’est pas son mode d’expression, mais c’est par les voix du théâtre que nous le réentendrons.

Le drame selon Jouhandeau passe par la logique du corps : le corps est une menace d’éternité. Qu’est-ce qui fixe cet écrivain-là dans notre mémoire ? Pas l’idée du péché, qui suppose le pardon et par là l’effacement de la trace. Ce qui le fixe, c’est d’être devenu un personnage de la littérature envisagée dans la lumière du théâtre :

« C’est une révélation que d’être insulté, méprisé publiquement. On fait la connaissance de certains mots qui n’étaient jusqu’alors que des accessoires de tragédie et dont on se voit tout d’un coup affublé, accablé. » (De l’Abjection) L’insignifiance, la banalité grise, est traversée par cette lumière d’orage de la Révélation. On se souvient du mot de Giacometti renversé par une automobile : « Enfin il m’arrive quelque chose ! » Chez Jouhandeau, l’accident est de tous les instants.

Ce sont les peintres qu’il a fréquentés et aimés qui le révèlent et le trahissent le mieux : parce qu’il écrit dans la plus belle des langues classiques, on a cru qu’il écrivait comme Girodet peint. En voyage à Orvieto, il a été bouleversé par Signorelli. Mais il regarde la réalité comme la voient Soutine (son peintre préféré), Masson, Braque, Marcoussis (l’ami qu’il ne se pardonne pas d’avoir blessé dans les années 40), Max Jacob qui lui est si proche. Et aussi Marie Laurencin à laquelle il dédia un admirable hommage funèbre; et Dubuffet. Il est leur contemporain et, qu’on le croie ou non, appartient à la modernité.




6-8 octobre 2006 - TOULOUSE - Ecrire le moi, aujourd'hui, comment ?
 
L’APA organise un séminaire autour de la question « Écrire le moi, aujourd’hui comment ? » 
Sur le forum APA « Comment m’écrire ? », le débat a déjà commencé. Vous pouvez rejoindre ce groupe de discussion à l’adresse suivante :
http://forum.sitapa.org/comment/index.php#intro
Toutes les activités du séminaire se dérouleront à l’Espace Bonnefoy, tout près de la gare Matabiau.
Le séminaire débutera le vendredi 6 octobre 2006 à 19h45 (accueil des participants dès 18h) par une séance plénière (fin à 22h). Il se poursuivra le samedi de 9h30 à 22h30, reprendra le dimanche 8 octobre à 9h30, et finira le dimanche vers 17h.
 
PROGRAMME
Vendredi 19h45 - 20h15 : Présentation détaillée de la thématique « Écrire le moi, aujourd’hui comment ? » par les organisateurs.
Vendredi 20h15 - 22h : Philippe Lejeune s’entre-tient avec Annie Pibarot et Philippe Villain autour de la thématique.
Samedi 9h30 - 12h30 : L’écriture du moi chez...
– Au cours de cette Table ronde, nous étudierons les différentes formes que prend l’écriture du moi chez Marguerite Yourcenar (avec Rémy Poignault), Anne F. Garretta (avec elle-même), Jules Vallès (avec Marie-Hélène Roques), C.G. Jung (avec Michel Cazenave), Bruno Ruiz (avec lui-même). Animée par Daniel Orler.
Samedi 15h - 16h30 et 17h - 18h30 : Huit ateliers de réflexion plus un d’écriture seront proposés, chacun pouvant en sélectionner deux (deux sessions étant prévues pour chaque atelier). 
·         L’autobiographie à l’école (M.-H. Roques)
·         L’autofiction (Annie Pibarot)
·         Les groupes d’écriture à l’APA (Sabine Fessard et Maggy Poulet)
·         S’écrire en atelier (Odile Pimet)
·         S’écrire en blog (Bernard Massip)
·         S’écrire en exil (Progreso Marin)
·         Tours et détours du m’écrire (Daniel Orler)
·         Atelier d’écriture (André Chauchat)
Samedi 14h - 19h30 : Rencontres
– Avant, entre et après les ateliers, le public pourra rencontrer les différents intervenants. Un espace librairie permettra de découvrir la bibliographie de notre thématique.
Samedi 21h - 22h30 : Bruno Ruiz
– Spectacle avec l’auteur-compositeur-interprète que nous aurons rencontré le matin.
Dimanche 9h30 - 11h30 : L’écriture du moi : état des lieux et perspectives à la lumière des travaux réalisés au cours des ateliers. Les animateurs de ces ateliers composeront cette Table ronde animée par Sabine Fessard.
Dimanche 11h30 - 12h30 : Philippe Lejeune conclut en répondant aux questions d’A. Pibarot.
Dimanche 14h30 - 16h : L’APA et les ateliers d’écriture – Réflexion concernant plus particuliè-rement les Apaïstes, mais ouverte à tous, sur les rapports que l’APA peut entretenir avec les animateurs d’ateliers d’écriture autobiographique.
Dimanche 14h30 - 16h : En marchant, en écrivant ­ balade dans Toulouse avec objectif d’écriture. Autre atelier d’écriture proposé sur le lieu du séminaire pour les non marcheurs.
Dimanche 16h - 17h30 : Thé de clôture.
TARIF
- 50 € pour les étudiants-chômeurs
- 75 € pour les adhérents APA
- 105 € pour les non adhérents.
Pauses café et spectacle du vendredi soir inclus hors frais de repas et d’hébergement (nous nous occuperons des réservations repas pour ceux qui le désirent et nous fournirons une liste d’hôtels proches).
 
INFORMATION ET INSCRIPTION
Sur le site (espace dédié au séminaire) :
http://forum.sitapa.org/index.php#seminaire
Par téléphone :
087 102 49 55 (coût d’un appel local).
En cas d’absence, laissez un message avec votre adresse et votre numéro de téléphone, nous vous enverrons le bulletin d’inscription.


19-20 octobre 2006 - TOULOUSE - José Cabanis

Colloque international organisé par l'Équipe de recherche « Littérature et Herméneutique » (ELH) de l'Université de Toulouse Le Mirail, en collaboration avec la Société des Amis de José Cabanis et la Médiathèque de Toulouse

19 octobre : Université de Toulouse-Le Mirail (Salle du Château) ; Métro Mirail-Université ; 05 61 50 48 14

20 octobre : Médiathèque José Cabanis, 1, allée Jacques Chaban-Delmas, Métro Marengo ; 05 62 27 40 02

Jeudi 19 octobre 2006
Université de Toulouse-Le Mirail, salle du Château

Romans et textes autobiographiques

Matinée (9h - 12h)
Sous la présidence de Pierre Glaudes

Ouverture du colloque par Pierre Glaudes, directeur de l'équipe Littérature et Herméneutique
Françoise Bayle (Université de Cagliari), L'ironie comme expression de l'herméneutique cabanisienne.
Anne-Lise Blanc (Université de Toulouse-Le Mirail), L'écho des voix dans quelques romans de José Cabanis.
Alain Lanavère (Université de Paris IV-Sorbonne), Les romans de L'Âge ingrat (1952-1958) : déjà des romans chrétiens ?
Marie-Catherine Huet-Brichard (Université de Toulouse-Le Mirail), « La vraie vie est absente » ou le désir et la mélancolie dans Les Jeux de la nuit et La Bataille de Toulouse.

Après-midi (14h - 19h)
Sous la présidence de Robert Labadie

Michel Braud (Université Michel Montaigne), Proximité et distance : le journal à deux voix de José Cabanis.
Mariella Tinti (Université de Cagliari), Cabanis et l'écriture du moi.
Jean Sarocchi (Université de Toulouse-Le Mirail), L'homme de la trappe.
Pierre Nouilhan (Société des Amis de José Cabanis), Du Fils au Magnificat  : une révélation annoncée.
Wolfgang Steinhart (Kenzingen), Inoubliable Kenzingen en Brisgau : José Cabanis requis du travail obligatoire à Kenzingen 1943-1945.
Jean-Pierre Lassalle (Université de Toulouse-Le Mirail), José Cabanis et l'Académie des Jeux Floraux.

Vendredi 20 octobre 2006
Médiathèque José Cabanis

Articles et essais

Matinée (10h - 12h 30)
Sous la présidence de Jean Touzot

Helmut Meter (Université de Klagenfurt), Les lectures romancées de José Cabanis.
Didier Alexandre (Université de Paris IV- Sorbonne), José Cabanis et les revues.
Andrée Mansau (Université de Toulouse-Le Mirail), Cabanis, amateur d'art : Le Musée espagnol de Louis-Philippe.

Après-midi (14h 30 - 19h)
Sous la présidence de Helmut Meter

Georges Mailhos (Université de Toulouse-Le Mirail), José Cabanis et Saint-Simon.
Bernard Degout (Société des Amis de Chateaubriand), José Cabanis et Chateaubriand.
Michel Bressolette (Université de Toulouse-Le Mirail), José Cabanis et Lacordaire.
Robert Labadie (Société des Amis de José Cabanis), José Cabanis et Julien Green.
Jean Touzot (Université de Paris IV- Sorbonne), De François à Claude Mauriac.

Comité d'organisation : Elsa Cluet (Médiathèque José Cabanis) ; Pierre Glaudes (Université de Toulouse-Le Mirail) ; Marie-Catherine Huet-Brichard (Université de Toulouse-Le Mirail) ; Robert Labadie (Société des Amis de José Cabanis) ; Marianne Miguet (Bibliothèque d'Etude et du Patrimoine).

Contact : Université : Dyana Frot, D.E.A. Littératures,  Université de Toulouse-le Mirail (Métro Mirail-Université ), 5, allées Antonio Machado, 31 058 Toulouse cedex 9, Tél : 05 61 50 48 14, Fax : 05 61 50 41 85
Mèl : Frot @ univ-tlse2.fr
huetbrichard @ 9online.fr

Médiathèque (Métro Marengo) : 1, allée Jacques Chaban-Delmas, Tél : 05 62 27 40 02.




21 octobre 2006 - PARIS - Paul Léautaud


Le premier colloque consacré à « Paul Léautaud, 50 ans après » se tiendra le 21 octobre 2006 à Paris. Il est organisé par l'Association pour l'Etude de Paul Léautaud. Il se déroulera de 9h30 à 18h, dans les locaux de l’ASIEM, 6, rue Albert de Lapparent – 75007 Paris.
Il comprendra une dizaine de communications et deux séances de lecture de textes de Paul Léautaud par Monsieur André Thorent. Ci-dessous une esquisse encore provisoire du programme : 

 

                                                           MATIN

 

9 30———————————————————————————

            Edith Silve : ouverture dont 10 minutes réservées à Yves Gauthier (Canada)

 9 45  …………………………………………………………………….

            Delfeil De Ton : présentation

10    —————————   Président de séance : Delfeil DeTon ————————

            Edith Silve : Écrire un Journal et publier des journaux  : une œuvre à l’identité perdue

10 30 ———————————————————————————

             Berthelot : Anarchiste, Léautaud, ?

11---------------------------------------------------------------------------------------------------------

            André Thorent     : Lecture

11 15¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾

Pause Café

11 30——————————Président de séance : Simone Delesalle

            J.M. Canonge : Paul Léautaud et Ernest Jünger, histoire d’une séduction réciproque

12  ———————————————————————————

            Christian Buat  De Léautaud, de Gourmont et des animaux

12 30 ———————————————————————————

            Martine Sagaert : André Gide et Paul Léautaud : regards croisés

13 -------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

                                               DÉJEUNER

 

14 30 ——————————Président de séance : ?————————————————

            Jacques Blanc : La traduction anglaise de trois œuvres de Paul Léautaud

15 ————————————————————————————

            Jean-Pierre Nédélec : Du Front populaire à la Libération : Paul Léautaud, lecteur de presse

15 30 ———————————————————————————

            Sophie Robert : Paul Léautaud et les salons littéraires

16    ————————————————————————————

                                               Pause Café

16 30   ————————— Président de séance Martine Sagaert ——————————        Nicolas Malais : Gourmont, ou le maître choisi à trente ans

17       ———————————————————————————

            Simone  Delesalle : Léautaud et Colette: deux irréductibles

17 30  ———————————————————————————

            Denis Grozdanovitch : Léautaud ou la puissance et l’ambivalence du sens commun

18  ———————————————————————————

            André Thorent : Lecture

1830———————————————————————————————————

                                   Clôture du colloque par Edith Silve et invitation au cocktail

Pour tous renseignements, s'adresser à Annie Meunier, 1, rue Gutenberg, 75015 Paris et : colloque.leautaud-2006@noos.fr


18 novembre 2006 - PARIS - Bulles intimes

La cinquième édition de la Journée du Journal de l'Association pour l'autobiographie aura lieu cette année sous la forme d'une après-midi consacrée à l'auto-BD-graphie. Elle sera animée par Gilles Alvarez et Françoise Simonet-Tenant.

Samedi 18 novembre, de 14h30 à 17h30 à la Maison des
Écrivains, 53 rue de Verneuil, 75007:
(entrée gratuite, réservation nécessaire au 01.49.54.68.80) :

«Bulles intimes»
(journal personnel, autobiographie et bandes dessinées)
avec des interventions de :
Stéphane Beaujean, Xavier Mussat, Fabrice Neaud et Jacques Tramson.


23-25 novembre 2006 - TUNIS - Autobiographie et histoire d'Ibn Khaldoun à nos jours

Colloque international organisé par l'Unité de Recherche "Femme et méditerrannée", Faculté des sciences sociales et humaines, Université de Tunis.

Appel à communications.
Pour toute participation, envoyez vos propositions avant le 15 octobre 2006 à l'adresse suivante: hediakadar@yahoo.fr

Comité d'organisation : Mmes Fayza Ben Zina, Emna Beltaief, Hédia Khadhar, M. Mondher Achour

 

      L'autobiographie d'Ibn Khaldoun a souvent été confondue avec son oeuvre d'historien et de sociologue. Une réflexion sur le genre autobiographique depuis Ibn  Khaldoun à nos jours s'impose à l'occasion de l'année Ibn Khaldoun (Tunis 1332, Egypte 1406)

      Le but de ce colloque est de considérer l'écriture autobiographique, non pas seulement dans sa dimension psychologique et introspective, mais dans la manière spécifique qu'elle a de s'inscrire dans une histoire et surtout d'écrire l'histoire

      Le colloque aura pour thème central d'enquête le rapport qui se noue entre le mémorialiste et/ou l'intimiste et l'Histoire: soit l'Histoire qu'il est en train de vivre, soit celle qu'il réarticule selon des époques ou des fresques ou bien par bribes c'est-à-dire l'effet produit sur l'écrivain par l'Histoire

Rapport changeant selon les époques, bien entendu. Rapport changeant aussi selon le type d'époque dans laquelle ils s'inscrivent: stabilité ou crise, révolution, guerre , où le recours à l'écriture autobiographique s'impose d'autant plus que les soubresauts de l'Histoire mettent en question l'identité du sujet. Rapport changeant aussi selon le Gender

      La question qu'il conviendra de se poser est d'abord celle de savoir ce que les divers écrits personnels sont aptes à retenir de l'historicité: à travers quelles grilles, avec quelles sensiblités sui generis sont -ils capables de mettre l'Histoire en mots. Il s'agira aussi de marquer l'efficace particulière à ce type d'écriture, en le comparant avec les autres manières non personnelles d'écrire l'Histoire: comparaison qui prend plus de relief encore quand c'est le même auteur qui se meut dans les deux registres. Il s'agira enfin de se situer dans le cadre en gestation d'une ego-histoire, qui a pour objectiif de placer la caméra dans l'âme et le corps des acteurs quelconques de l'Histoire, petite ou grande, pour essayer de savoir comment elle a été vécue. 

Trois axes seront retenus:

1) Le genre autobiographique: approches théoriques

2) autobiographie et Histoire chez Ibn Khaldoun,

3) Autobiographie et Histoire : approches comparatives



30 novembre 2006 - PARIS - Editer l'intime

A la Bibliothèque Nationale de France (site Tolbiac, Petit Auditorium), les "Ateliers du livre" proposent, sous forme de journées d'études, un rendez-vous régulier sur l'histoire du livre et son univers contemporain. Le 30 novembre 2006, la journée  "Editer l'intime ?" abordera le journal intime du point de vue éditorial.


Les ateliers du livre proposent, sous forme de journées d'études, un rendez-vous régulier sur l'histoire du livre et son univers contemporain.

jeudi 30 novembre 2006
9h30 - 18h

Editer l'intime ?
L'explosion des blogs a donné ces dernières années une dimension nouvelle à la publication de "l'intime".Cette journée d'étude se propose d'apporter un éclairage historique sur ce phénomène, en se demandant quand et pourquoi l'envie d'écrire un journal intime est née, et quelles sont les caractéristiques propres à cette écriture. Elle retracera l'évolution de l'édition des journaux intimes, en présentant la démarche scientifique propre à ce type de publication. Elle s'interrogera sur ce qu'a changé, avec l'apparition d'internet, le passage du cahier à l'écran et sur la surexposition de l'intime qui en résulte. Une table ronde permettra enfin de débattre des effets du dévoilement de l'intime et du passage de l'écrit vers l'écran, du livre au blog .

9h30 : Comment l'intimité est venue au journal
Par Philippe Lejeune, co-fondateur de l'Association pour l'autobiographie

10h15 : Tenir un journal intime (1830-1980)
Par Françoise Simonet-Tenant, maître de conférences à l'Université Paris XIII

11h15 : Editer des écrivains morts
Par Claire Paulhan,éditrice spécialisée dans la littérature autobiographique et l'histoire littéraire du XXe siècle, IMEC (Institut Mémoires de l'édition contemporaine) et journaliste au Monde des Livres

11h45 : Diaristes russes francophones (XVIIIe - XIXe siècles)
Par Catherine Violet, chargée de recherche à l'Institut des textes et manuscrits modernes (CNRS-ENS)

12h15 : L'injonction intimiste
Par Philippe Artière, chercheur en histoire, CNRS/IIAC (Institut interdisciplinaire d'anthropologie du contemporain) - EHESS

14h30 : L'explosion du phénomène des blogs « intimes »
Du cahier à l'autopublication en ligne : métamorphoses du journal personnel
Par Oriane Deseilligny, docteur en sciences de l'information et de la communication, pôle des Métiers du livre de Saint-Cloud, Université Paris X

Effets d'intime dans l'écriture réticulaire
Par Patrick Rebollar, maître de conférences, Université Nanzan (Nagoya, Japon)

15h30 : Du cahier à l'écran : qu'est-ce que ça change ?
Table ronde animée par Antoine Perraud, journaliste
Avec Philippe De Jonckheere, auteur du site désordre ;
Sylvie Gillet, éditrice, éditions Calmann-Lévy ;
Laure Limongi, écrivain, directrice de la collection "laureli" aux Éditions Léo Scheer, Richard Figuier, éditeur en sciences humaines et sociales et Philippe Lejeune, Association pour l'autobiographie



6-8 décembre 2006 - PARIS - Ecrits du for privé

CNRS/Centre Roland Mousnier, Université Paris-IV Sorbonne
Colloque international clôturant le GDR 2649
Jean-Pierre Bardet et François-Joseph Ruggiu
Organisation: Elisabeth Arnoul (elisabeth.arnoul@free.fr)
Voir programme mis à jour :
http://www.ecritsduforprive.fr/colloquedecembre2006.htm


Mercredi 6 décembre  – Sorbonne – Salle Louis Liard

9h Accueil des participants – Introductions institutionnelles et scientifiques du colloque

9h30-12h : Ecrire le secret de famille (S. Mouysset)

9h30-10h : J. Tricard. Professeur émérite. Histoire médiévale. Université François Rabelais de Tours : "Livres de raison, lieux d’expression d’une crise masquée : des secrets de famille aux secrets politiques et religieux d’une minorité" 

10h-10h30 : M. Wredre. Assistant d'université. Histoire moderne. Université de Gießen (ex-Osnabrück). Allemagne : "Entre honte et honneur. Les ruptures de la mémoire et le devoir de la continuité dans les maisons nobles à l’époque moderne"

10h30-11h : Pause café

11h-11h30 : V. Sierra Blas et L. Martinez Martin. Doctorantes. Histoire contemporaine. Université d'Alcalá-Siece. Espagne : "Le voyage des mots. Lettres d'émigrants et secrets de famille"

11h30-12h : S. Mouysset. Maître de conférences. Histoire moderne. Université de Toulouse-Le Mirail : "Ce sont des choses à moy seul regardant » : dire ou taire le secret de famille à travers les écrits du for privé français (XVe-XVIIIe siècle)" 

12h-13h30 : Pause déjeuner

13h30-16h15 : Solitudes et solidarités (S. Beauvalet-Boutouyrie)

13h30-14h : S. Beauvalet-Boutouyrie. Professeur. Histoire moderne. Université Jules-Verne de Picardie. Amiens : "Les couples séparés aux XVIIe et XVIIIe siècles à Paris"

14h-14h30 : E. Arnoul. Doctorante. Auxiliaire de recherche CNRS. Histoire moderne. Université Paris IV-Sorbonne : "La vie sans elle. Veuvage et solitude des hommes dans la France moderne"

14h30-15h : M. Trévisi. Maître de conférences. Histoire moderne. Université Jules-Verne de Picardie. Amiens : "Solitudes et solidarités dans la famille D'estourmel" (Titre provisoire)

15h-15h15 : Pause café

15h15-15h45 : E . Bertiaud. Doctorante. Professeur agrégée : "Les solidarités autour des femmes enceintes dans les écrits du for privé aux XVIIIème et XIXème s"

15h45-16h15 : D. Taurisson. Ingénieur d’étude. EHESS-CNRS SHADYC UMR 8562.

 "Solitude et espaces relationnels du chevalier de Corberon : Paris-Saint-Pétersbourg-Paris (1775-1781)" 

16h15-16h30 : Pause café 

16h30-18h30 : Les écrits du for privé et l’événement (M. Cassan)

16h30-17h : M. Cassan. Professeur. Histoire moderne. Université de Limoges : "L'assassinat d'Henri IV d'après un corpus de livres de raison français."

17h-17h30 : V. Pimenova. Maître de conférences. Université Lomonossov – Moscou. Russie : "L’événement dans un journal de voyages: la France à la veille et au début de la Révolution à travers le journal de la princesse Golitzine"

17h30-18h : V. Garrigues. ATER. Toulouse 2 – Le Mirail : "Les troubles avengutz a Gaillac (1559-1574) : les "Mémoires" du chanoine Blouin"

18h-18h30 : François-Joseph Ruggiu. Professeur. Université Michel de Montaigne – Bordeaux III : "La mort de Charles Ier d’Angleterre au miroir de la Fronde" 

18h30 : Fin des travaux

 Jeudi 7 décembre – Sorbonne – Salle Louis Liard

8h30-11h : Livres de raison et risques naturels (R. Favier)

8h30-9h : R. Favier. Professeur. Histoire moderne. Université Pierre Mendès France - Grenoble 2. Titre à communiquer.

9h-9h30 : G. Pichard. Professeur retraité. "Evaluer l'apport des livres de raison pour l'événementiel environnemental dans l'ensemble des sources susceptibles d'enregistrer celui-ci. L'exemple du  sud-est provençal méditerranéen (climat, hydrologie, séismes, végétation...)" 

9h30-10h : H. Billard. Doctorant. Université Paris IV-Sorbonne. "La châsse de Sainte-Geneviève, un paratonnerre social en temps de risques naturels ?"

10h-10h30 : Ph. Schoeneich. Professeur. Université de Grenoble 1 : "Les écrits de Ormonts: un cadastre traditionnel des risques" 

10h30-11h : Pause café 

11h-12h30 : Comment le journal est devenu intime (Ph. Lejeune)

11h-11h30 : Ph. Lejeune : "Au plus près du secret des corps : journaux de maladie".

11h30-12h : M. Himmesoëte. Doctorante. Littérature. Université Paris 7 : " Les adolescents du XIXe siècle ont-ils un corps ? "

12h-12h30 : Pierre Testud. "Présence du corps dans le Journal de Rétif de la Bretonne". 

12h30-13h30 : Pause déjeuner 

13h30 : Ordres et désordres de soi dans les écrits du for privé (I. Luciani et V. Piétri)

13h30-14h : I. Luciani. Maître de conférences. Histoire moderne. Université de Provence - Aix-Marseille I : "Ecriture de soi et unité du sujet : le rapport au temps"

14h-14h30 : V. Piétri. Maître de conférences. Histoire moderne. Université de Nice.  Titre à communiquer.

14h30-15h : Ph. Rieder. Chargé de cours. Histoire de la médecine. Université de Lausanne. Suisse : "Ecrire la santé : se comprendre et se définir soi à travers des biographies médicales de l'arc lémanique" 

15h-15h15 : A. Béroujon. ATER. Université Lyon II : "Ecriture, lecture et névrose : le cas de Pierre Bouscault au XVIIe siècle"

15h15-15h45 : A. Iuso. Anthropologie. Roma La Sapienza. Italie.  Titre à communiquer.

15h45-16h15 : Pause café 

16h15-19h : La religion dans les livres de raison (S. Gomis)

16h15-16h30 : S. Gomis. Maître de conférences. Histoire moderne. Université de Clermont II : "Le sacré et le profane dans les écrits de clercs des XVIIe et XVIIIe siècles"

16h30-17h : I. Tozzi. Directrice. Museo diocesano di Rieti. Italie : "La vie quotidienne et l’esprit religieux d'une communauté de Dominicaines: les Livres de raison du Monastère de Saint Agnès à Rieti" 

17h-17h30 : C. H. Winn. Professeur. Langue et Littérature françaises. Washington University in Saint Louis. USA : "Economie et religion dans le livre de raison" 

17h30-18h : Ph. Martin. Professeur. Histoire moderne. Université de Nancy II : "Lire/écrire en dévotion (fin XVIIe siècle-XVIIIe siècle)" 

18h-18h30 : F. Meyer. Maître de conférences. Histoire moderne. Université de Savoie : "Des livres de raison en Savoie aux XVIIe et XVIIIe siècles: l'indifférence religieuse ?"

18h30-19h : R. Beck. Maître de conférences. Histoire contemporaine. Université de Tours : "La religion d'un bourgeois bavarois dans son journal intime, 1821-1872"  

19h : Fin des travaux – Cocktail 

Vendredi 8 décembre – Bibliothèque Nationale de France – Petit Amphithéâtre

 9h-12h45 : Les enquêtes internationales (F.-J. Ruggiu)

9h-9h30 : A. Castillo Gomez. Professeur. Histoire moderne. Universidad de Alcalá. Espagne : "Situation des travaux sur les écrits du for privé en Espagne"

9h30-10h : R. Mordenti. Professeur. Histoire moderne. Università di Roma. Italie. Titre à communiquer.

10h-10h30 : K. Von Greyerz. Professeur. Histoire moderne. Universitaet Basel. Suisse : Titre à communiquer. 

10h30-10h45 : Pause café 

10h45-11h15 : R. Dekker. Professeur. Histoire moderne. Erasmus Universiteit – Rotterdam. Pays Bas : Titre à communiquer.

11h15-11h45 : C. Ullbrich. Professeur. Histoire moderne. Frei Universitat Berlin. Allemagne : Titre à communiquer.

11h45-12h15 : S. Roszak. Professeur. Histoire moderne. Institute of History and Archival Sciences UNC – Torun. Pologne : "Les livres manuscrits silva rerum. Leur role dans la vie de la noblesse polonaise au XVII et XVIII siecle"

12h15-12h45 : A. Paul. Conservateur, D.A.F. : " Géographie des écrits du For privé en France " 

12h45-14h15 : Pause déjeuner 

14h15-16h45 : Editer les écritures du for privé (N. Lemaître et C. Nougaret)

14h15-14h45 : N. Lemaître Professeur. Histoire moderne. Université Paris I. et C. Nougaret Conservateur. CHAN : "Que peut-on éditer des livres de raison français et pour quoi faire ?"

14h45-15h15 : D. Poublan et C. Dauphin. Ingénieurs. EHESS : "L’édition électronique en cours d'une correspondance familiale du XIXe siècle en France"

15h15-15h45 : F. Martineau. Professeur titulaire. Littérature. Université d'Ottawa. Canada : "Édition critique d’un fonds de marchand : perspective sur une microsociété franco-canadienne au 19e siècle"

15h45-16h15 : P. Bouteyre. Maître de conférences. Sociologie. Université Catholique de Lyon : "Ecritures autobiographiques et représentations sociales"

16h30-16h45 : Pause café 

16h45-18h : Table ronde : « Les écrits du for privé dans les sources de l’histoire » (J.-P. Bardet)