Calendrier des colloques et rencontres de l'an 2005

Festival de la biographie - NIMES - 28-30 Janvier 2005
Lettre et poésie - PARIS - 11-12 février 2005
Autofiction/Autobiographie - BLOIS - 4 mars 2005
Le biographique et l'intime - CLERMONT-FERRAND (63) - 18 mars 2005
  Comment l'écrire ? - PARIS - 19 mars 2005
Identité et altérité - LE CAIRE - 27-29 mars 2005
Autobiographie et réflexivité - CERGY-PONTOISE - 30 mars 2005
Epistolaire : Journée des jeunes chercheurs - PARIS - 2 avril 2005
La problématique vie/oeuvre - CHICOUTIMI (Québec) - 9-13 mai 2005
Le "moi" sous l'Ancien Régime - CHICOUTIMI (Québec) - 13 mai 2005
L'écriture de soi dans l'Europe moderne - Maynooth (Irlande) - 13 mai 2005
Journées de l'autobiographie - MARLY-LE-ROI (78) - 13-15 mai 2005
La correspondance familiale en Suisse Romande - NEUCHATEL (Suisse) - 27-28 mai 2005
Genèse et autofiction - PARIS - 4 juin 2005
Matinée du journal - PARIS - 11 juin 2005
Historia de la cultura escrita - MADRID - 5-8 juillet 2005
Eugénie de Guérin - LE CAYLA (Tarn) - 16-18 juillet 2005
Mémoires et antimémoires 1ère Guerre mondiale - CERISY (Manche) - 5-12 septembre 2005
Lettre et journal (1) - PARIS - 8 octobre 2005
L'écrit du for privé - LIMOGES - 17-18 novembre 2005
Journée du journal - PARIS - 19 novembre 2005
Le "je" autrichien 1848-1938 - METZ - 15-17 décembre 2005

dernière mise à jour : 16 septembre 2005   

merci de m'indiquer les colloques et rencontres... qui ne figurent pas encore ici, et devraient y figurer !
philippe.lejeune@autopacte.org

28-30 janvier 2005 - NIMES - Festival de la biographie

Cette année le festival de la Biographie de Nîmes a pour présidents d'honneurs messieurs Jean des CARS et Patrick de Carolis.
Le thème annoncé est celui de la Rome antique, pour ainsi célébrer les 2000 ans de la Maison Carré.Avec ce sujet la ville de Nîmes veut réaffirmer sa romanité. Un colloque est annoncé avec pour sujet « si Rome m'était contée » Pour le vendredi 28 janvier de 14 h 30 à environ 18 h avec des invités comme Max Gallo, Henri Lavagne le directeur d'Etudes à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes Paris Sorbonne. Des rencontres, des expositions, des ateliers d'écriture et un café littéraire sont créés pour l'occasion dans les Arènes. Plus de 100 auteurs seront au rendez vous selon l'avant programme pour des rencontres et/ou des dédicaces.

Entrée libre
Le 28 de 14 h à 19 h
Les 29 et 30 de 10 h à 19 h
Arènes de Nîmes

Responsable : Mairie de Nîmes,Nîmes Métropole, Conseil général du Gard


11-12 février 2005 - PARIS - Lettre et poésie

Colloque international organisé par le Centre d'tude de la Langue et de la Littérature Française des XVIIe et XVIIIe siècle (CELLF 17e-18e, Sylvain Menant, Université Paris IV), l'Association Interdisciplinaire de Recherche sur l'Epistolaire (AIRE) et le Centre de recherche FORELL-HYPOGEE (Nicole Masson, Université de Poitiers).
Les séances du colloque se tiendront le vendredi 11 février au matin à la Maison de la Recherche de l'Université Paris-VI, 28 rue Serpente, 75006 Paris, et le reste du temps à la Sorbonne, salle des Actes.

Rencontre consacrée aux possibles interactions entre forme poétique et forme épistolaire. Seront considérés comme des objets d'études : les lettres en vers et en prose, les lettres en "vers semés", les lettres étroitement associées à un envoi de vers, les poèmes recopiés dans la lettre.

Vendredi 11 février 2005 9h30
Denis Bjaï : Vers et prose dans les Lettres d'Etienne Pasquier.
Sophie Tolono : Le tissage du vers et de la prose dans l'épitre galante (1652-1692).
Ioana Galleron : "Ne vous attendez nullement / A recevoir une réponse". La Correspondance en vers de la duchesse du Maine.
Sylvain Menant : La circonstance poétique dans la lettre au XVIIIe siècle.
Nicole Masson : Le statut des vers semés dans la correspondance de Voltaire : modalités de leur publication.

Vendredi 11 février 2005 14h30
Geneviève Haroche-Bouzinac : Présence du destinataire dans la lettre en vers et prose à l'Age classique.
Sylvie Crinquand : "I cannot write in prose. It is a sun-shiny day" : le poétique dans les lettres de John Keats.
José-Luis Diaz : Sur quelques lettres de jeunes poètes du XIXe siècle.
Nadège Lerouge : La correspondance d'Emily Dickinson (1830-1886) : un laboratoire poétique ouvert.
Henri Scepi : La lettre comme laboratoire du poème : la correspondance Laforgue-Kahn.

Samedi 12 février 2005 9h30
Liliane Picciola : La poésie du romanesque ostensible dans les Lettres d'Espagne de Vincent Voiture (1632-1633).
Aurélie Loiseleur : La correspondance Lamartine-Virieu : quand un poème fait ses gammes.
Brigitte Diaz : La lettre contre le poème; Les lettres de Baudelaire à Madame Sabatier.
Luc Fraisse : Les guirlandes de poésie dans la correspondance de Proust.
Paul-Laurent Assoun : Le vers dans la lettre : le verbe poétique dans la correspondance freudienne.

Samedi 12 février 2005 14h30
David Christoffel : Des "enjambants" dans les lettres de Satie et Debussy.
Florence Davaille : De l'usage de la lettre dans la poésie de Jules Supervielle : poétique de la voix humaine.
Ariane Lüthi : La pratique de la lettre et de la note dans l'oeuvre de Georges Perros.
Caroline Andriot-Saillant : Un poète contemporain "ad familiares" : les Lettres tombales de Jude Stéfan.


4 mars 2005 - BLOIS - Autofiction/autobiographie

Journée de formation, entrée gratuite, inscription obligatoire dans le cadre des places disponibles.
Auditorium de la Bibliothèque Abbe-Grégoire, 4-6 place Jean-Jaurès, 41000 Blois. Renseignements au 02 54 56 27 40.
Cette journée de formation est organisée par les Bibliothèques de Blois et le CRLL Centre dans le cadre du prix Emmanuel-Roblès, Prix des lecteurs de la ville de Blois

Matinée :
9h-9h30 : accueil des participants
9h30-12h : présentation didactique du thème, interventions de Philippe Lejeune et de Vincent Colonna et débat.

12h-14h : déjeuner libre

Après-midi
14h-16h30 : "Et moi ! : l'autofiction est-elle inévitable ?", table ronde animée par Gérard Meudal avec Grégoire Bouillier, Chloé Delaume et Vincent Colonna.




18 mars 2005 - Clermont-Ferrand - Le biographique et l'intime : limites et transgressions

Journée d'étude organisée le vendredi 18 mars 2005  par le Centre de Recherches Révolutionnaires et Romantiques, Maison de la Recherche, 4 rue Ledru, 63057 Clermont-Ferrand Cedex 1.
Responsables scientifiques : Laurent Giraud (Université Clermont I) et Daniel Madelénat (Université Clermont II)
Contact : Laurent Giraud, 5 allée des Troènes, 63122 Ceyrat, 04 73 61 47 61, lgiraud@iut.u-clermont1.fr

Journée d'étude sur la biographie aux XVIII et XIXe siècles.
Argument :
"Exhibition et transparence : deux maîtres-mots de l'hypermodernité. La puissante machinerie médiatique semble enjoindre à chacun d'exister en pleine lumière, d'afficher ses goûts, ses désirs, ses pulsions.
La biographie, malgré sa tradition bimillénaire, n'échappe pas à ce tropisme. Genre protéiforme et malléable, elle entretient avec les territoires de l'intimité des rapports étranges et complexes.
Attachée à livrer à son lecteur des révélations et des secrets, souvent sexuels, à ouvrir une fenêtre sur la psyché et la vie intérieure de son sujet, elle n'en demeure pas moins tentée par une dérive vers des limites où se dissolvent ses formes accoutumées, et où s'érodent ses méthodes traditionnelles : comme si l'intimité ne se pouvait capturer qu'au prix de la violence herméneutique, dans un rapport ambigu entre l'oeuvre biographique et la vie du sujet biographié.
D'où une prolifération d'hybrides, de métissages, une intrusion indiscrète de la fiction là où on attendrait une narration réaliste, une efflorescence de l'imaginaire alors qu'on souhaiterait une transparence plus grande.
Ce sont ces enjeux de l'écriture biographique qu'explorera notre seconde journée d'étude, suite à "Biographie et intimité" organisée en mars 2004"



19 mars 2005 - PARIS - Comment l'écrire ?

Table ronde organisée par l'Association pour l'Autobiographie à l'Ecole Normale Supérieure (salle Dussane), 45 rue d'Ulm,  75005 Paris, de 14h30 à 17h,. sur le thème "Comment l'écrire ?". Entrée libre. La Table roude sera animée par Sabine Fessard, avec la participation de Michel Baur, Philippe Forest, Isabelle Mercat-Maheu  et  Christophe Newiadomski.

« Comment l’écrire ? »

Dans « comment l’écrire ? », ce petit « l » qui apostrophe l’acte d’écrire rapporte à lui seul les doutes, les pannes, les souffrances de l’écrivant qui, face à la page blanche, se demande de quelle façon transformer sa vie en mots.
Il y a des événements vécus qui lézardent le sens d’une vie, pour lesquels il n’y a précisément pas de mots. Et pourtant, on ressent l’impérieuse nécessité de projeter ces morceaux d’existence sur l’écran ou la page blanche. Écrire est en effet parfois vital pour « tourner la page », mais dans le même temps demande de savoir prendre distance par rapport à ce que l’on raconte. Autre paradoxe : la vie de chacun est unique et pourtant, pour la raconter, il faut puiser dans le vivier commun d’un vocabulaire partagé. La langue a sa propre logique qui n’est pas celle qui gouverne ma vie ; comment alors accorder les deux ? Le langage véhicule des représentations socioculturelles qui ne sont pas forcément les miennes ! D’où la difficulté d’écrire, et de me reconnaître dans ce que j’écris !
On peut se demander s’il existe des stratégies d’écriture autobiographique qui permettent de poser les premiers mots, de dérouler le flot des souvenirs, d’orchestrer les éventuelles réécritures, de prendre appui sur des formes d’écriture empruntées à d’autres genres littéraires, de poser un point final. Dans le fond, existe-t-il des modèles d’écriture(s) autobiographique(s) ? Ou alors, l’écriture autobiographique n’est-elle pas une aventure qui nous amène à inventer notre vie autant que la façon de la raconter ?
L’écrasante majorité des personnes qui relatent leur vie par écrit opère cette métamorphose chez eux, en toute discrétion. Cette solitude qui enveloppe le geste autobiographique est-elle nécessaire ? À l’opposé, la socialisation de l’écriture autobiographique n’autorise-t-elle pas, paradoxalement, à oser écrire ce que l’on ne coucherait pas seul face sa page blanche ? Quel serait le contexte « idéal », s’il en existe un, pour favoriser l’écriture autobiographique ?
Voilà un petit éventail de questions qui seront soulevées lors de la Table ronde, auxquelles les participants, Isabelle Mercat-Maheu, Christophe Newiadomski, Michel Baur et Philippe Forest apporteront des éléments de réponses, fruits de leurs expériences respectives d’animatrice d’ateliers d’écriture, de praticien, de lecteur de récits autobiographiques déposés à l’APA et d’auteur de Romans du Je.



27-29 mars - LE CAIRE - Identité et altérité, jeux d'échos et de miroirs

Colloque organisé par le département de Langue et Littérature françaises de l'Université Ain-Chams, au Caire.
Langues de travail : arabe, français.
Adresse postale : Dr Hoda Abaza, Département de langue et de littérature françaises, Faculté des Lettres, Université Ain-Chams, rue El-Khalifa Ei-Maamoun, Abasseya, 11566
Adresses électroniques : Dr Maha Elewa : mahaelewa@hotmail.com
                                           Dr Hala Foda : halaafifi@hotmail.com

Le colloque sera organisé autour de trois axes :

- La construction de l’identité dans la littérature de l’aveu ; la quête de soi dans :
a) L’autobiographie,
b) L’autofiction,
c) Le journal,
d)  Les mémoires.

- La quête de l’identité dans la différence : le moi par opposition à l’autre :
a) Le récit de voyage : le voyage vu dans sa possibilité de redécouverte de soi par opposition à l’autre ; Littérature de l’ailleurs : la problématique de l’identité dans son rapport à la langue d’écriture ; l’œuvre des écrivains s’exprimant dans une langue autre que la langue maternelle ;
b)  La biographie en tant qu’interaction du moi de l’écrivain avec le personnage pris comme thème ou peut-être comme prétexte.
c)  Littérature de type existentiel où l’autre est perçu en tant qu’atteinte ou menace d’aliénation ;
d) L’écriture féminine : mais existe-t-il une écriture féminine ?

- Intertextualité et recompositions identitaires dans le texte littéraire : ou comment les identités textuelles se redéfinissent et se reformulent dans le dialogue avec des formes et des genres d’écriture issus d’autres cultures ou d’autres époques :
a) Dialogue des textes.
b) Dialogue des genres.

30 mars 2005 - CERGY-PONTOISE - Autobiographie et réflexivité

Le Centre de Recherche Texte et Histoire, l'IUFM de Versailles & la revue Le français aujourd'hui vous invitent à la Journée d'Etudes Autobiographie et réflexivité le mercredi 30 mars 2005, à l'université de Cergy-Pontoise, Chênes I, salle des conférences, 9h30-17h, entrée libre et gratuite.

Coordination :

Muriel Molinié, Centre de Recherche Texte/Histoire (Didactique des langues et des cultures) & DILTEC
Marie-France Bishop, IUFM de Versailles,
Jacques David, IUFM de Versailles, Le français aujourd'hui

Cette journée

-  s'inscrit dans le Cycle de recherche sur les Approches biographiques en linguistique, didactique du français et littérature, initié au CRTH par Muriel Molinié le 14 mai 2004, avec une première journée d'études portant sur « Approche biographique et apprentissage des langues », au cours de laquelle sont intervenus des chercheurs de ces trois domaines.

-  s'inscrit dans le prolongement des articles rassemblés par Marie-France Bishop et Annie Rouxel, pour le numéro 147 de la Revue Le français aujourd'hui, consacré au « Biographique » (2004).

-  vise à analyser le « biographique »

Seront donc questionnés, les territoires respectifs recouverts par les deux notions :

-  réflexivité du sujet en action, en situation, dans la construction de sa pensée et de ses connaissances ici et maintenant,

-  autobiographie comme retour sur une histoire déjà vécue, comme anamnèse et travail d'historicité. Mais il s'agira fondamentalement de saisir les relations entre travail autobiographique et processus réflexifs à travers des objets d'étude et des démarches de recherche différents et complémentaires.

Programme de la Journée :

-  9h30 - 10 h : Introduction Présentation du cycle Approches biographiques en linguistique, didactique du français et littérature (Muriel Molinié, Marie-France Bishop)
-  10h - 10h 30 : Genres biographiques et genres de la réflexivité, (Annie Rouxel, IUFM de Bretagne)
-  10h30- 11h : Écritures réflexives, construction de la pensée et des connaissances chez les élèves d'école primaire (Jean-Charles Chabannes, IUFM de Montpellier)
-  Pause
-  11h30 - 12h : Place du sujet socio-historique et réflexif dans une didactique du plurilinguisme (Muriel Molinié, université de Cergy-Pontoise)
-  12h - 13 h30 : Pause déjeuner
-  13h30 - 14 h : Pratiques réflexives en contexte plurilingue. Le Portfolio Européen des Langues pour le Collège (Véronique Castellotti, université de Tours)
-  14 h -14h30 : Évolution de la place de l'élève dans les écritures de soi : une perspective historique (Marie-France Bishop, IUFM de Versailles)
-  Pause
-  15h - 15h 30 : Les journaux de formation (Sabine Vanhulle, université de Liège)
-  15h30 - 16 h : Fonction du récit de vie dans la constitution de l'identité plurilingue chez les migrants (Marie-Madeleine Bertucci, université de Cergy-Pontoise)
-  16h - 16 h 30 : Synthèse Jacques David, IUFM de Versailles, Rédacteur en chef de la revue Le français Aujourd'hui.
-  16h30-17h : Discussion et clôture

Entrée libre et gratuite

Contact et modalités d'inscription :

autobiographie.reflexivité@u-cergy.fr



2 avril 2005 - PARIS - Epistolaire : Journée des jeunes chercheurs

Pour la troisième année consécutive, l'Association interdisciplinaire de recherche sur l'épistolaire (AIRE), organise une journée des jeunes chercheurs le 2 avril 2005.
Elle invite donc les étudiants et les chercheurs (de tout âge) qui n'ont pas encore ou rarement eu l'occasion de parler de leurs travaux de le faire à cette occasion. Cette journée d'études permet aussi aux chercheurs (de toute discipline) de se rencontrer autour de l'épistolaire. Elle sera précédée par l'Assemblée générale de l'Association et aura lieu dans les locaux de Paris-VII Jussieu (Tour 54, 2ème étage, couloir 54-00, salle 3)
La journée s’organisera de la façon suivante :
10 h. : Assemblée générale, suivie d’une réunion du CA.
Ordre du jour :
Rapport moral / Rapport financier / Revue de l’AIRE / Activités et projets /
Divers.

14 h. : « Journée des jeunes chercheurs » présidée par Marc Buffat.

Programme (sous réserve de modifications) :

Gilles BOURDA (Paris) rendra compte de ses recherches sur la correspondance de Gide. Franck CABANE (Paris) nous entretiendra de la correspondance de Diderot, Nathalie CASARÈS (Paris) de celle de Voltaire. Bénédicte OBITZ (Orléans) nous parlera de la pratique de la lettre amoureuse chez Beaumarchais. Andrzej RABSZTYN (Pologne) nous fera part de ses travaux sur le roman épistolaire français et polonais. Claude WILWERTH (Bruxelles) nous parlera du rôle que joue l’épistolaire dans la rédaction de son autobiographie.



9-13 mai 2005 - CHICOUTIMI (Québec) - La problématique vie/oeuvre

Le 73e congrès de l'ACFAS se tiendra du 9 au 13 mai 2005 à l'Université du Québec à Chicoutimi sur le thème suivant :

La problématique vie/oeuvre dans les discours sur la littérature

Les propositions de communication d'environ 500 mots doivent être envoyées au plus tard le 15 février 2005, à l'une ou l'autre des organisatrices aux adresses suivantes :
Marina Girardin : girardin.marina@courrier.uqam.ca
Manon Auger : auger.manon.2@courrier.uqam.ca

Problématique et enjeux :

Dans le cadre de ce colloque, il s'agira de réfléchir sur les rapports qu'entretiennent la vie et l'œuvre dans la critique littéraire, dans la théorie littéraire ainsi que dans la biographie d'écrivain. Née dans le foulée du romantisme - avec la naissance d'un soi artistique - et du positivisme - qui pose l'auteur comme causalité première de l'œuvre -, la problématique vie/œuvre anime les débats critiques depuis près de deux siècles. Tandis que, d'un côté, Lanson reprochait à Sainte-Beuve de s'employer à reconstituer le " vécu " à partir des œuvres, plutôt que de chercher à éclairer les œuvres à la lumière du " vécu ", la " nouvelle critique ", au tournant des années 1960, remet en cause la pertinence du biographique dans l'analyse textuelle. Cet antibiographisme, dont les représentants les plus exemplaires demeurent sans aucun doute Valéry, Proust et les tenants du structuralisme, ouvre par ailleurs la voie à un nouveau débat : qu'est-ce que le biographique? De la " parabole gestuelle du tracé " (Sollers) à la " sous-scription " (Pleynet), en passant par le " modus loquendi " (de Certeau) et la " fonction-auteur " (Foucault), le biographique qui émerge dans les dernières décennies du XXe siècle n'est plus simplement " relation d'événements ". " Du sujet de l'énoncé (la vie de l'écrivain), on passe au sujet de l'énonciation (la vie de l'écrivain écrivant) " (Durand, 1997-98 : 123). C'est dire que de nouvelles relations vie/œuvre ont vu le jour, malgré la " mort de l'Auteur " proclamée par Barthes et l' " intransitivité radicale " du texte littéraire annoncée par Foucault.

           La théorie littéraire, constituée comme autant d'écoles, de mouvements et de courants de pensée, a tenté à son tour de définir la particularité des rapports qu'entretient l'écrivain avec son œuvre. En effet, tant à travers ses " discours fondateurs " (et/ou ses prolongements) que par le biais des méthodes qu'elle mettra en place tout au long du XXe siècle, la théorie réserve aux rapports vie/œuvre un traitement singulier dont l'élucidation d'ensemble reste à faire. Que ce soit par une observation et une interprétation des œuvres en fonction de la psyché du sujet écrivain (critique psychologique), que ce soit en considérant l'œuvre comme un accès privilégié à l'inconscient - déjà produit analytique en soi (psychanalyse et psychocritique) -, que ce soit en postulant que l'œuvre est marquée par une identité sexuée (critique féministe), que ce soit dans le cadre d'une réflexion sur les fondements ontiques de l'œuvre d'art (phénoménologie) ou encore en appréhendant l'auteur et l'œuvre dans leur corrélation avec une dimension sociale (sociologie de la littérature, sociocritique), la théorie littéraire, depuis le moment de ses origines, n'a cessé de se positionner par rapport à l'interprétation biographique des textes. Et force est de reconnaître que c'est en partie cette mouvance herméneutique de la frontière entre la vie et l'œuvre qui a permis aux différentes disciplines propres aux études littéraires d'évoluer vers ce qu'elles sont devenues à l'aube du XXIe siècle. À cet égard, l'exemple de l'histoire littéraire - dont les plus grandes querelles ont émergé de la difficulté d'équilibrer les rapports entre l'homme et l'œuvre - est sans doute le plus prégnant.

Au cœur des préoccupations critiques et théoriques, la problématique vie/œuvre occupe aussi une place singulière à l'intérieur de la biographie d'écrivain. En fait, c'est probablement là où les rapports vie/œuvre  sont le plus fortement marqués. Supposant dans bien des cas le caractère indissociable du " vécu " et du texte, la biographie d'écrivain consiste le plus souvent à retracer le parcours d'une œuvre/vie. La forme même de la biographie n'est d'ailleurs pas étrangère à la nature de ces rapports et en constitue déjà une forme d'interprétation. Comme l'a récemment souligné Martine Boyer-Weinmann, dans un article paru dans Poétique en septembre 2004, " [c]haque biographe un tant soit peu réflexif sait bien d'expérience que l'objet informe la nature du produit, qu'il n'existe pas de contrat-type biographique et que chaque trajectoire existentielle, en posant des questions inédites, mérite un rendu photo-sensible, un degré particulier d'empathie " (2004 : 299). Les rapports vie/œuvre tel que les pose la biographie d'écrivain ne s'articuleraient donc pas de manière homogène. Cherchant tantôt à cerner les traces laissées par la vie dans l'œuvre - ou à retracer l'existence du biographé à partir de celle-ci - , tantôt à éclairer la vie à partir de l'œuvre, cherchant tantôt à élucider les conditions de la venue à l'écriture ou de son renoncement, tantôt à démontrer comment la vie et l'œuvre se déterminent réciproquement, la biographie d'écrivain, dans sa mise en forme interprétative, met en jeu une gamme d'interactions vie/œuvre appellant chacune son mode de représentation spécifique.

Pistes proposées :
         Les propositions retenues privilégieront une démarche théorique, analytique ou historique et seront regroupées sous 3 principaux axes de recherche : la critique littéraire, la théorie littéraire et la biographie d'écrivain. 1) CRITIQUE LITTÉRAIRE : Envisagée du point de vue de la critique littéraire, la problématique vie/œuvre pourrait s'articuler autour des aspects suivants : les modalités d'inscription du biographique au sein de la critique littéraire (intention d'auteur, causalité, genèse de l'œuvre, etc.), l'énonciation critique vs l'énonciation biographique, la pratique de la biographie par les critiques littéraires (ex. Sainte-Beuve à la fois biographe et critique), les avatars du biographique dans la critique littéraire, les débats critiques autour de la figure de l'auteur, etc. 2) THÉORIE LITTÉRAIRE : Dans la théorie littéraire, la problématique vie/œuvre pourrait être soulevée à travers le discours fondateur propre à chacune des théories littéraires, la particularité du biographique dans une ou plusieurs théories, l'approche comparative des méthodes analytiques, etc. 3) LA BIOGRAPHIE D'ÉCRIVAIN : Dans la biographie d'écrivain, les rapports entre le vécu et le texte pourraient être envisagés à travers les filiations établies par la biographie entre le biographé et son œuvre, le discours critique spécifique à la biographie d'écrivain, la fonction critique et l'herméneutique particulière à la biographie d'écrivain, les rapports entre la forme de la biographie et la trajectoire existentielle de l'écrivain biographé, les types d'instrumentalisation du vécu et du texte, etc. Bien évidemment, à partir des propositions reçues, d'autres volets pourront encore se greffer à la problématique proposée.


13 mai 2005 - CHICOUTIMI (Québec) - Les déclinaisons du "moi" sous l'Ancien Régime

Les déclinaisons du moi' sous l'Ancien Régime : de l'épistolaire à l'autobiographie, organisé dans le cadre du 73e congrès de l'ACFAS, le vendredi 13 mai 2005, Université du Québec à Chicoutimi

Appel à contribution : date limite, le 21 février 2005

Description de l'activité (problématique et enjeux du colloque

Ce qui distingue la production épistolaire renaissante de celle d'aujourd'hui, c'est peut-être surtout l'impossibilité pour l'épistolier du XVIe siècle de se situer en dehors du cadre identitaire défini par la rhétorique. Il a beau décrier l'hypocrisie de l'art, il n'arrive pas à s'en détacher tout à fait (le peut-on vraiment?). Lorsque au siècle suivant, sous l'influence de Puget de La Serre et du modèle curial, le conformisme sociodiscursif reprend du terrain et s'assume de nouveau, l'épistolier doit trouver une autre tribune pour s'exprimer, s'il entend le faire avec autant de liberté qu'un Érasme ou un Étienne Pasquier, et c'est souvent au prix d'un renoncement à la publication, de son vivant du moins, qu'il pourra illustrer son « naturel », comme ce sera le cas chez Madame de Sévigné. Si le style conversationnel continue d'être exploité et triomphe même à la fin du siècle, il obéit à des règles plus strictes que jamais et tolère assez mal l'individualisme du registre familier. Ainsi, Blaise Pascal pourra dire à propos de Montaigne : « le sot projet qu'il eut de se peindre ». Bien sûr, il y a toujours eu en marge des publications une pratique ordinaire de la correspondance, beaucoup plus importante sur le plan quantitatif, mais qui demeurait néanmoins assujettie au décorum et qui était frappée, bien qu'à un degré moindre en raison de considérations pragmatiques, du même tabou de soi qui empêchait partout ailleurs l'essor d'une réflexivité radicale. Or, l'émergence de la conscience intime et la privatisation des rapports qu'elle rend véritablement possible dépendent de la capacité des membres d'une société à s'émanciper de la doxa et de son totalitarisme idéologique. Nous laisserons aux participants du colloque Les déclinaison du moi' sous l'Ancien Régime : de l'épistolaire à l'autobiographie la tâche de situer de manière précise, dans le temps et la géographie, cet éclatement de l'identité collective et le grand schisme du public et du privé, mais nul doute que la lettre, la plus pratiquée et la plus individualisée des formes d'écriture, a pu contribuer à l'instauration d'un espace pour la dissidence et l'affirmation de soi.
Certes, la lettre n'a pas le monopole de la transparence ou de l'informel, et on pourra discuter de la pertinence d'en faire ou non le lieu privilégié d'une réflexivité émergente, alors que celle-ci se développe parallèlement dans des formes non épistolaires comme le dialogue et l'essai. Si l'individualisme humaniste se définit à travers les correspondances familières, avec les introspections de Pétrarque, le débat autour du meilleur style, le dépassement du modèle cicéronien, la valorisation que fait Érasme de l'ingenium de l'épistolier, le naturel que Vives pose en idéal pour le modus epistolaris, la candeur que Juste Lipse lui reconnaît en propre, il faudra se demander si cet individualisme n'est pas également, ou plutôt, « transgénérique », c'est-à-dire susceptible d'être exploité ailleurs que dans le cadre épistolaire, ce qui nous permet aujourd'hui de dire que le journal intime, l'autobiographie, le mémoire, l'essai, le dialogue et la lettre familière sont des genres voisins.

Le programme envisagé (structure, thématiques, types d'activités)

Structure prévue : une journée de colloque divisée en quatre séances thématiques :

1) Individualisme et spontanéité
2) Lyrisme et réflexivité
3) Le « moi » dans tous ses états : perspectives transgénériques
4) Dissidence et affirmation de soi

Les communications, d'une durée de 20 minutes chacune, seront suivies d'une période de questions de 10 minutes.

Les actes du colloque seront publiés à l'été 2006 dans la revue Tangence, après évaluation et sélection des meilleures contributions par un comité.

Les personnes intéressées doivent faire parvenir, à l'adresse indiquée plus bas et au plus tard le 21 février 2005 un résumé de la communication proposée tenant en une page.

Prière d'envoyer votre proposition en fichier joint à luc_vaillancourt@uqac.ca

Ou par la poste :

Luc Vaillancourt
Directeur de l'Unité d'enseignement en lettres
Université du Québec à Chicoutimi
555, boulevard de l'Université
Chicoutimi (Québec) Canada
G7H 2B1


Responsable : Luc Vaillancourt

Url de référence : http://www.uqac.ca
Adresse :
Luc Vaillancourt Directeur de l’Unité d’enseignement en lettres Université du Québec à Chicoutimi 555, boulevard de l’Université Chicoutimi (Québec) Canada G7H 2B1.

13 mai 2005 - Maynooth (Irlande) - L'écriture de soi dans l'Europe moderne

Le Département de Français de la National University of Ireland, Maynooth,
organise un colloque interdisciplinaire sur : « L'Écriture de soi dans l'Europe moderne »,
le 13 Mai 2005.

9 h 9 h 20 : Accueil et inscription.
9 h 20 9 h 30 : Mot de bienvenue du Professeur John Hughes, Président de N.U.I.M.

9 h 30 11 h. 1ère session : «ÉCRITURE DE SOI ET POLITIQUE».
Présidence : Ruth Whelan (National University of Ireland, Maynooth).

Katherine M. MacDonald (University College London) :
« Diplomatie et biographie pendant les Guerres de Religion en France :
La Vie de Guy du Faur de Pibrac (1584) par Charles Paschal ».

Mathieu Lemoine (Université de Paris IV-Sorbonne) :
« Un mémorialiste face à l'événement : le maréchal de Bassompierre
et la Journée des Dupes ».

Jacqueline Hill (National University of Ireland, Maynooth) :
« Donner un sens à une ascendance mixte : la généalogie anglaise et irlandaise dans
les Mémoires (ca. 1815) d'un loyaliste irlandais, Ambrose Hardinge Giffard (1771-1827) ».

11 h 11 h 30 : Pause.

11 h 30 13 h. 2ème session : «ÉCRITURE DE SOI ET HISTOIRE».
Présidence : Jane Conroy (National University of Ireland, Galway).

Marie-Clarté Lagrée (Université de Paris IV-Sorbonne) :
« Les avatars du discours sur soi : entre chroniques, Mémoires, poésies, nouvelle, conte et essai. L'exemple de François Le Poulchre (ca. 1546-1596) ».

Bruno Tribout (National University of Ireland, Maynooth) :
« Causalité historique et production de soi dans les Mémoires de Retz ».

Bruno Forand (Université de Paris IV-Sorbonne) :
« Un historien au travail : les fonctions paradigmatiques du moi
dans l'historiographie de Jacques-Auguste de Thou ».

13 h 14 h : Déjeuner.

14 h 15 h 30. 3ème session : «ÉCRITURE DE SOI ET IDENTITE RELIGIEUSE».
Présidence : Graham Gargett (University of Ulster).

Carol Baxter (Department of Foreign Affairs, R.O.I.) :
« Écriture de soi et communauté : les journaux des religieuses de Port-Royal ».

Carolyn Lougee-Chappell (Stanford University) :
« Écrire la Diaspora : Mémoires de l'exil et identité huguenote ».

Ruth Whelan (National University of Ireland, Maynooth):
« L'autobiographie huguenote : une forme dialogique de l'écriture de soi ».

15 h 30 16 h : Pause.

16 h 18 h : 4ème session : «ÉCRITURE DE SOI ET REPRESENTATIONS DU SUJET MODERNE'».
Présidence : Geraldine Sheridan (University of Limerick).

Jean-François Kosta-Théfaine (C.E.T.M., Université de Rennes II) :
« La polyphonie des voix dans le Devisement du Monde de Marco Polo :
ou de l'usage du je et du brouillage d'un nous ».

Séverine Genieys-Kirk (University College Dublin) :
« L'écriture de soi dans les Mémoires de la Vie d'Henriette-Sylvie
de Molière
de Madame de Villedieu et dans les Mémoires d'Hortense Mancini ».

Siofra Pierse (University College Dublin) :
« Voltaire et la reconstruction de la notion de vieillesse ».

Richard A. Francis (University of Nottingham) :
« Description de soi et désintégration de la personnalité dans l'oeuvre de Beaumarchais ».

18 h 19 h : Discussion et clôture du colloque.
19 h 20 h : Réception offerte par la National University of Ireland, Maynooth.
20 h 30 : Dîner.

Inscription et renseignements complémentaires disponibles auprès de :
Bruno Tribout Tél. : +353 1 708 4645 Fax. : +353 1 708 3740 bruno.tribout@nuim.ie


Responsable : Department of French, National University of Ireland, Maynooth

Adresse :
Department of French, National University of Ireland, Maynooth, Co. Kildare, Republic of Ireland..


13-15 mai 2005 - MARLY-LE-ROI (78) - Journées de l'autobiographie

Les Journées de l’autobiographie (rencontres, ateliers, spectacles, tables rondes, expositions...) organisées par l' Association pour l'autobiographie (La Grenette, 01500 Ambérieu-en-Bugey) auront lieu les 13, 14 et 15 mai 2005 à Marly-le-Roi, à L'Institut National de la Jeunesse et de l'éducation populaire (Parc du Val Flory, 11 rue Paul Leplat, 78160 Marly-le-Roi). Week-end résidentiel avec logement sur place.
Le thème général de la manifestation sera : "Croyances".
On pourra trouver le programme et les formulaires d'inscription sur le site de l'Association pour l'autobiographie (http://sitapa.free.fr). Inscription jusqu'au 21 avril 2005. Les Tables rondes des samedi et dimanche après-midi, et le spectacle du samedi soir ("De bouche à oreille", de Nic Mazodier) sont ouverts au public sans inscription.



27-28 mai 2005 - NEUCHATEL (Suisse) - La correspondance familiale en Suisse Romande
aux XVIIIe et XIXe siècles : affectivité, sociabilité, réseaux.

Colloque organisé par l'Institut d'histoire de l'Université de Neuchâtel et l'Association AVO (Archives de la Vie Ordinaire).

Vendredi 27 mai 2005

9 h.00-9 h.10        Ouverture du colloque

9h.10-9h.35         Barbara ROTH (Bibliothèque publique et universitaire, Genève)
    Correspondances familiales : le point de vue de l’archiviste

9h.35-10h.00            Pierre CASPARD (Institut national de recherche pédagogique, Paris)
    Correspondance familiale et éducation au XVIIIe siècle

10h.00 – 10h.20       Pause

10h.20-10 h.45       Sandro GUZZI (Université de Lausanne)
    Amour, émotions et alliances sociales dans la correspondance de la famille Rivaz de St-Gingolph (VS), 1730-1820

10h.45-11h.00        Discussion

10h.55-11h.20        Simone de REYFF (Université de Fribourg)
    La correspondance familiale de Pierre-François de Reynold entre 1730 et 1750

11h.20-11h.45        Alain-Jacques TORNARE et Georges ANDREY (Université de Fribourg)
    Aspects de la correspondance familiale de Louis-Auguste-Augustin d’Affry (1713-1793), administrateur des troupes suisses au service de France, et du Landamman Louis d’Affry (1743-1810)

11h.45-12h.00        Discussion

12h.00-14h.15        Dîner
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14h.15-14h.40         Micheline LOUIS-COURVOISIER (Université de Genève)
    Lorsque le récit de la maladie clarifie certains liens familiaux : un aperçu de la famille à travers les consultations épistolaires envoyée au Dr Tissot (1728-1797)

14h.40-15h.05         Philip RIEDER (Université de Genève)
    Séduire ou convaincre ? Les conquêtes épistolaires de Louis Odier (1747-1817 ), médecin et citoyen de Genève

15h.05-15h.20         Discussion

15h.20-15 h.40     Pause

15h.45-16h.10        Francesca SOFIA et Maria Pia CASALENA (Université de Bologne)
    Famille, patrie et politique dans la correspondance romande de Sismondi (1773-1842)

16h.10-16h.35        Thierry CHRIST (Université de Neuchâtel)
    Aspects familiaux de la correspondance Formey-Chambrier

16h.35-16h.50         Discussion

17 h.30        Visite des Archives de la vie ordinaire, apéritif   

19h.00                 Souper
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Samedi 28 mai 2005 :

8h.30-8h.55         Jean-Marc BARRELET (Neuchâtel)
    Des royalistes dans la tourmente révolutionnaire : correspondance de la famille Houriet du Locle, 1790-1850

8h.55-9h.20            Jérôme GROUSSON (Université de Fribourg)
    La correspondance familiale active d’un officier neuchâtelois au service de Hollande, 1825-1830

9h.20-9h.45        Dunvel EVEN (Université de Neuchâtel)
    Echanges épistolaires d’une famille neuchâteloise au début du XIXe siècle : les L’Eplattenier, de Valangin

9h.45-10h.00        Discussion

10h.00 – 10h.20       Pause

10h.20-10 h.45       Jean-Pierre JELMINI (AVO, Neuchâtel)
    La correspondance familiale d’un riche paysan-vigneron neuchâtelois (1804-1820)

10h.45-11h.10       Philippe HENRY (Université de Neuchâtel)
    Une famille de la bourgeoisie neuchâteloise au début du XIXe siècle à travers sa correspondance

11h.10-11h.35        Laurent TISSOT (Université de Neuchâtel )
    La révolution industrielle anglaise vue par une famille neuchâteloise

11h.35-11h.50        Discussion

12h.00-14h.15        Dîner
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14h.15-14h.40         Alexandre FONTAINE (Université de Fribourg)
    Alexandre Daguet (1816-1894). Une correspondance familiale en provenance d’une famille radicale au temps du Sonderbund

14h.40-15h.05         Francis PYTHON (Université de Fribourg)
    Les tribulations d’une famille radicale à Fribourg à la veille du Sonderbund

15h.05-15 h.25    Pause

15h.25-15h.50         Pierre MARTI (Université de Fribourg)
    Les prêtres de la « Petite Eglise ». Réseaux et stratégie épistolaires ecclésiastiques dans le premier XIXe siècle

15 h.50-16 h.15    Olivier PERROUX (Université de Genève)
    Terre promise, terre dure. La correspondance d’Antoine Baumgartner père et fils à travers les mers (1853-1856)

Dès 16 h.15        Discussion finale et clôture du colloque



4 juin 2005 - PARIS - Genèse et autofiction

Genèse et Autofiction, Ve Journée d’étude de l’équipe « Genèse et Autobiographie » (ITEM), avec le concours de : l’ITEM (CNRS-ENS), l’IMEC, Fabula (ENS)
ENS – 45 rue d’Ulm – 75005 Paris, Salle des Actes

Organisée par
Isabelle Grell (IMEC), <feldbri@wanadoo.fr>
Jean-Louis Jeannelle (Fabula), <jljeannelle@wanadoo.fr>
Catherine Viollet (ITEM), <cviollet@cegetel.net>

Situé à la frontière des récits de soi et du roman traditionnel, le concept d’autofiction éveille aujourd’hui un intérêt indéniable, renouvelé par la parution d’ouvrages récents. Inventé (par S. Doubrovsky) afin de désigner un nouveau type de récit, de combler un vide conceptuel, le terme s’est révélé productif dans son ambiguïté ; mais la notion, proche du « roman autobiographique » (notion écartée par Ph. Lejeune en raison de son imprécision) reste confuse, jusqu’à devenir parfois inconsistante.
L’objet de notre journée d’étude sera de réfléchir à ce que la critique génétique — à la fois « boîte à outils conceptuels » pour la théorie littéraire et méthodologie de la recherche — peut apporter à l’étude de l’autofiction. Une perspective novatrice, notamment parce que l’autofiction relève, pour l’essentiel, d’un phénomène de réception. Si l’auteur se réserve le droit souverain de modifier les données de son récit, la génétique est-elle en mesure d’identifier les informations « référentielles » et les mécanismes de fictionnalisation, de départager ce qui, dans le processus d’élaboration d’un texte, relève de l’autobiographie et de la fiction ? De préciser quelles modalités de transformation, et quels critères poétiques et linguistiques sont susceptibles de produire cet effet d’équivocité, d’indétermination ou d’indécidable propre à l’autofiction ?


9 h 30 – 12 h 30
Du manuscrit…
Modération : Catherine Viollet

9 h 30    Jean-Louis Jeannelle  – Où en est la réflexion sur l’autofiction ?
10 h        Maryse Vassevière – Aragon, autofiction et mentir-vrai
10 h 30   Albert Dichy – Ecrire sa légende. Genet, Journal du voleur
11 h        Pause
11 h 15   Philippe Vilain – L'épreuve du référentiel
11 h 45   Table ronde – Quelles questions la génétique peut-elle poser à l’autofiction ?
               Modération : Jean-Louis Jeannelle
               Philippe Gasparini, Philippe Lejeune, Nathalie Mauriac, Catherine Viollet

14 h 30 – 18 h 00
…au texte publié
Modération : Isabelle Grell


14 h 30    Philippe Forest  – La vie est un roman
15 h        Vincent Colonna – Comment j’ai cru écrire
    Ma Vie transformiste
15 h 30    Camille Laurens – (se) dire, (s’)interdire
16 h        Pause
16  h 30   Anne Garreta – L’autofiction est une fiction
17 h        Serge Doubrovsky – Les points sur les « i »
17 h 30    Débat




11 juin 2005 - PARIS - Matinée du journal

Organisée par l'Association pour l'autobiographie, cette troisième "Matinée du journal" sera consacrée, comme les précédentes (2003, Amiel ; 2004 : Léautaud), à présenter un "journal monstre", celui de Claude Mauriac, avec la participation de Jean Allemand et de Jacques Lecarme. La matinée sera animée par Philippe Lejeune. Elle aura lieu à la Maison des écrivains, 53 rue de Verneuil, 75007 Paris, de 10h à 12h30.



5-8 juillet 2005 - ALCALA (Espagne) - Historia de la Cultura Escrita

Le VIIIe congrès international 'Historia de la Cultura Escrita" se tiendra du 5 au 8 juillet à l'Université de Alcala. On peut envoyer une proposition de communication (25-30 lignes) jusqu'au 1er mars 2005. L'inscription au congrès doit se faire également avant le 1er mars (Communicants et assistants : 80 € comprenant le prix des Actes ; Etudiants : 30 €).
Envoyer les propositions à : congreso.hce@uah.es, ou par courrier postal à :
Seminario Interdisciplinar de estudios sobre Cultura escrita, Universidad de Alcala, Facultad de Filosofia y Letras, Departamento de Historia I y Filosofia, Area de Ciencias y Technicas Historiograficas, C/ Colegios, 2, E-28801 Alcala de Henares (Madrid), Espagne.

La conférence inaugurale sera donnée le 5 juillet par Daniel Fabre, "Peut-on écrire son autobiographie sans modèles d'écriture ?".
Parmi les conférences déjà annoncées, deux conférences en français :
Alfred Messeli (Université de Zurich) : "Résultats de la recherche sur l'existence d'une forme écrite d'en bas en Allemagne et en Suisse, 1550-1850" ;
Anne-Marie Chartier (INRP, Paris) : "La cahier scolaire : écrire en ordonnant le monde des savoirs).



.16-18 juillet 2005 - Le CAYLA (Tarn) - Eugénie de Guérin

A l'occasion du bicentenaire de la naissance d'Eugénie de Guérin (1805-1848), un colloque est organisé au Cayla du samedi 16 juillet au lundi 18 juillet 2005 par les "Amis des Guérin", sous la présidence de Marc Fumaroli (renseignements auprès de la secrétaire de l'Association "Les amis des Guérin", Germaine de Bellaing, 10 place Thiers, 81600 Gaillac, 05 63 57 15 81).

Programme :

Samedi 16 juillet 2005 : Le colloque

9h20 - Ouverture du colloque par Alain Soriano, président de l'établissement Public du Château-Musée du Cayla et Marc Fumaroli, professeur au Collège de France, Membre de l'Académie Française

9h30     Brigitte Benneteu : Le Calya : une maison d'écrivain pour Eugénie ?
10h10   Mary Summers : Pourquoi deux correspondances parallèles, l'une secrète, l'autre ouverte à tous ?
11h05    Marie-Catherine Huet-Brichard : Séparation et deuil dans le Journal d'Eugénie
11h45    Abbé Bernard Heudré : La spiritualité d'Eugénie de Guérin : une marche vers la beauté
12h45 Déjeuner
14h30     Alain Soriano : La fonction cathartique du Journal
15h10    Marilyn Himmesoëte : Influence et rôle du Journal d'Eugénie de Guérin sur les jeunes diaristes ordinaires du XIXe siècle
15h50    James Vest : Le ciel brûlant des tropiques : Eugénie de Guérin et  l'exotisme

17h         Marie Rouanet : Face à l'oeuvre de Maurice, que sont les préoccupations d'Eugénie ?
17h40     Françoise Simonet-Tenant : La poétique du Journal d'Eugénie de Guérin.
19h30 Dîner-buffet
21h    Soirée musicale : Catherine Ravez, violon, et Daniel Douay, harpe, interprèteront "La musique de l'époque d'Eugénie".

Dimanche 17 juillet 2005

Messe solennelle à 10h30 en l'église d'Andillac.
12h45    Déjeuner sous les chênes
15h30    Conférence de clôture de Philippe Berthier : Eugénie et Jules Barbey d'Aurevilly

Lundi 18 juillet 2005

Promenade, en car, chez les amies d'Eugénie de Guérin :
Louise de Bayne, à Rayssac
Coralie de Gaïx, à Gaïx
Léontine de Villeneuve, à Hauterive

5-12 septembre 2005 - CERISY - Mémoires et antimémoires littéraires du XXe siècle.
La Première Guerre mondiale.


Colloque au Centre Culturel international de Cerisy-la-Salle (Manche), sous la direction d'Annamaria Laserra et Marc Quaghebeur.
CCIC
F-50210 CERISY-LA-SALLE
Tél : 02 33 46 91 66
E-mail : info.cerisy@ccic-cerisy.asso.fr
(http://www.ccic-cerisy.asso.fr/inscription.html)

La question de la mémoire a toujours fait partie des hantises humaines, mais elle a pris, au XXe siècle, une ampleur et des accents particuliers : d’une part, en raison de la croissance exponentielle des archives et de la documentation ; de l’autre, du fait de la tendance contemporaine à l’occultation ou à l’amnésie, consécutive aux tragédies de notre époque et aux nouvelles formes d’hégémonie idéologique. Tout cela va de pair avec une raréfaction, dans les sociétés développées, de la tradition orale, et avec une mainmise croissante de l’instantanéité propre aux médias.


A l’heure où il est de bon ton, particulièrement dans l’enseignement, de minimiser les questions de l’histoire et de la littérature, ce colloque se propose, au contraire, de les mettre en avant et d’interroger, dans les textes et essais littéraires de langue française, ce qui s’y dit de l’histoire du XXe siècle et s’y invente de l’histoire à venir. Par définition, en effet, la mémoire est toujours aussi une réélaboration.
Celle-ci passe bien sûr par des focalisations, mais aussi par des effacements.  En quoi le dialogue avec des historiens paraît essentiel.

Ce colloque traitera de l’événement le plus important des vingt premières années du siècle, la Première Guerre mondiale, et de sa mémorisation à travers des textes littéraires, des essais philosophiques et politiques, mais aussi des témoignages d’époque qui pourront servir de contrepoint.

CALENDRIER PROVISOIRE :

Lundi 5 septembre
Après-midi:
ACCUEIL DES PARTICIPANTS

Soirée:
Présentation du Centre, du colloque et des participants


Mardi 6 septembre
Matin:
Annamaria LASERRA & Marc QUAGHEBEUR: Introduction
Présidence : Marc QUAGHEBEUR
Frédéric ROUSSEAU: Les historiens français face aux témoins de la Grande Guerre
Xavier MABILLE: Les Fondeurs de neige de Jules Destrée

Après-midi:
Présidence : Daniel MAGGETTI
Sophie de SCHAEPDRIJVER: Le journal sous l'Occupation allemande
Nicolas OFFENSTADT: Les carnets secrets d’Abel Ferry, histoire d’un livre ou la mémoire de la Grande Guerre dans les années cinquante

Présidence : Philippe BAUDORRE
Christian LUTAUD: Maeterlinck, la Grande Guerre et « La puissance des morts »
Raymond DELAMBRE: De la guerre à la Lune : botte de cuir versus soulier de satin


Mercredi 7 septembre
Matin:
Présidence : Ruth AMOSSY
Joseph BRAMI: Le discours de Marcel Proust sur la guerre
Philippe BAUDORRE: Que nous dit Le Feu ? d'Henri Barbusse

Après-midi:
Présidence : Anne NEUSCHÄFER
Claire BASQUIN-BENSLIMANE: Romain Rolland, écriture et réécriture(s) de la Grande Guerre
Daniel MAGGETTI: Ecrivains suisses romands : la guerre en différé

Présidence : Joseph BRAMI
Michel BEAUJOUR: Lâcheté et sagesse : la guerre selon Céline
Agnese SILVESTRI: Rhétorique de la mort dans Le grand troupeau de Jean Giono

Soirée:
Anne CLANCIER: Du soldat Genevoix à la petite fille que je fus


Jeudi 8 septembre
Matin:
Présidence : Nicolas OFFENSTADT
Geneviève WARLAND: Avatars de la « métahistoire » nationale. Point de mire sur Henri Pirenne et Ernest Lavisse
Anne NEUSCHÄFER: L'étude de Jacques Maritain avant La Primauté du spirituel ou jusqu'à ce livre qui marqua plus d'une génération

Après-midi:
Présidence : Frédéric ROUSSEAU
Chantal EDET-GHOMARI: La polémique Romain Rolland — Thomas Mann face à la guerre
Jean-Louis JEANNELLE: Une guerre des Mémoires

Présidence : Michel BEAUJOUR
Annamaria LASERRA: De l'histoire à la littérature : lecture diachronique du cas Verdun
Caroline EADES: La Première Guerre mondiale au cinéma : mémoire du "jamais plus" ou annonce de l'"à venir" ?


Vendredi 9 septembre
Matin:
Présidence : Sophie de SCHAEPDRIJVER

Nicole LECLERCQ: Des soirées théâtrales à Soltau et Göttingen (1915-1917)
Jean-Max GUIEU: « L'hydre au casque pointu, sournoisement, s'avance... » : fanfares et fanfaronnades militaires dans les chansons de la Grande Guerre

Après-midi:
REPOS


Samedi 10 septembre
Matin:
Présidence : Pierre VERDAGUER
Arnaud BLIN: La paix absolue contre la guerre totale
Anne DOUAIRE: La Grande Guerre, traces et absences aux Antilles et dans l'Océan Indien

Après-midi:
Présidence : Arnaud BLIN
Marc QUAGHEBEUR: Victor Serge et la première guerre mondiale
Ruth AMOSSY: L'image de l'infirmière de la Grande guerre de 1914 à 2004 : la construction de la mémoire
Pierre SCHOENTJES: « Un drôle de brouillard » : l’image des gaz dans les fictions de la Grande Guerre

Soirée:
Arlette ALBERT-BIROT: Les combats de Pierre Albert-Birot : SIC (1916-1919), La Guerre (huile sur toile, 1916)


Dimanche 11 septembre
Matin:
Présidence : Jean-Max GUIEU
Lambert BARTHÉLÉMY: Le crêpe et la petite plaque grisâtre. Traces et inscription de la « grande » guerre dans l’œuvre de Claude Simon
Grazia TAMBURINI: 'Au seuil de la guerre'. Le guerrier appliqué de Jean Paulhan

Après-midi:
Présidence : Christian LUTAUD
Bernadette DESORBAY: Difficile pardon
Pierre VERDAGUER: Evocation de la Grande Guerre dans le roman policier

Présidence : Annamaria LASERRA
Maria-Clara PELLEGRINI: L'écho des voix de la Grande Guerre chez Xavier Hanotte
Luc RASSON: Grand consentement ou hécatombe absurde ? Le roman d'aujourd'hui face à 14-18


Lundi 12 septembre
Matin:
Annamaria LASERRA & Marc QUAGHEBEUR: Conclusions

Après-midi:
DÉPART DES PARTICIPANTS


8 octobre 2005 - PARIS - Lettre et journal (1)


Le séminaire de l’AIRE 2005-2006, dirigé par Brigitte Diaz et Françoise Simonet-Tenant, comportera trois séances qui auront lieu à l’Université Paris 7–Denis Diderot :

Samedi 8 octobre 2005 : séance introductive de 14 h à 17 h.
Samedi 14 janvier 2006 : de 14 h à 17 h (voir Programmes-rencontres 2006)
Vendredi 31 mars 2006 : journée d’études de 9 h à 18 h (voir Programmes-rencontres 2006)

Protocole d’écriture datée et fragmentaire, expression spontanée de l’instant présent, la lettre et le journal personnel ne sont pas sans présenter maintes ressemblances formelles. Les itinéraires de leurs mutations historiques se rencontrent au XVIIIe siècle : c’est à cette même époque que la lettre et le journal se convertissent d’une certaine manière à l’intime.

Nous souhaitons dans ce séminaire aller plus avant dans la comparaison et la confron-tation de ces deux formes, observer leurs ressemblances mais également leurs spécificités irréductibles. Le séminaire devrait permettre de réexaminer la question de l’adresse, déjà bien étudiée dans le genre épistolaire, à la lumière de l’analyse des formes qu’elle revêt dans le journal. Par ailleurs la proximité des formes du journal et de la lettre a abouti non seulement à des confusions éditoriales, en particulier au XIXe siècle, mais également à la production de formes hybrides, encore mal identifiées et peu étudiées, qu’il serait intéressant d’analyser (lettre-journal, journal adressé, etc.)


SAMEDI 8 OCTOBRE 14 H-17 H : SEANCE INTRODUCTIVE
Université Paris 7 – Denis Diderot
2 place Jussieu
Tour 54/64    Salle 203
(accéder par la tour 54)


17-18 novembre 2005 - LIMOGES - L'écrit du for privé


Journées d'études autour du thème "L'écrit du for privé : objet matériel, objet édité", à l'Université de Limoges.
Ces journées d'étude sont organisées par le GDR n° 2649 (CNRS), "Les écrits du for privé de la fin du Moyen Age à 1914", voir : http://www.ecritsduforprive.fr/, et le Centre historique de l'Université de Limoges.
Organisation : Jean-Pierre Bardet (Université Paris IV-Sorbonne), Michel Cassan (Université de Limoges) et François-Joseph Ruggiu (Université Michel-de-Montaigne, Bordeaux 3)

Jeudi 17 novembre 2005

10 h. 30 - Accueil par M. le Doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences humaines

et Rapport introductif par Jean-Pierre BARDET, Université Paris IV Sorbonne


I. Les écrits du for privé : collecte et enjeux éditoriaux  XIXe-XXIe siècles

Président : Yves-Marie BERCÉ, Université Paris IV Sorbonne

11 h. Christine NOUGARET, Conservateur général, Centre historique des Archives de France
Les archives de France  et les écrits du for privé : un lent apprivoisement

11h. 30 Jean TRICARD, Université de Tours
Louis Guibert, inventeur et éditeur des livres de raison limousins : engagement et choix.

12 h. Robert CHANAUD, Directeur des Archives départementales de la Haute-Vienne, Samuel GIBIAT, Directeur des Archives départementales de la Corrèze
L’édition des écrits du for privé en Limousin, fin XIXe-XXe siècles : figures érudites et milieu intellectuel

 
II. De la publication des écrits du for privé (XIXe-XXIe siècles)

Présidente Nicole LEMAITRE, Université Paris 1 Sorbonne

14 h. 15 –Dominique MARGNAT, Grenoble, L’improbable publication du livre de raison d’Olivier de Serres au XIXe siècle

14 h. 45. Elizabeth VERRY, Directrice des Archives départementales de Maine & Loire,
Les écrits de Jean Louvet, greffier au présidial d’Angers

15 h. 15 - Michaël PIAT, doctorant, Université Paris X
« Le papier-journal » de Michel Le Riche ou les mésaventures d’un texte du XVIe siècle

15 h. 45 Antoine COUTELLE, Université de Poitiers,
Les trompes-l’œil du journal d’un marchand ferron de Poitiers au XVIIe siècle : publication et usages du « Journal d’Antoine Denesde »

Pause

III. Texte et paratexte

Présidente : Christine NOUGARET, Archives de France

16 h. 45- Jacqueline URSCH, Directrice des Archives départementales des Alpes de Haute-Provence
Les écrits du for privé : Livres de comptes, livres de raison ou livres de vie

17h. 15 Jacqueline HOAREAU, Université de Limoges
De mémoire éternelle… le journal de Pierre Vacherie, prêtre du diocèse de Limoges (1595-1652)

18 h. Présentation de l’exposition photographique Fragments, Un certain regard sur les livres de raison réalisée par Elisabeth ARNOUL et Assemblée générale du GDR


Vendredi 18 novembre

IV. Des écrits en mutation

Président : Jean-Pierre BARDET, Université Paris IV Sorbonne

8 h. 30 - Xavier LE PERSON, Université Paris  IV Sorbonne
De l’histoire des siens à la mémoire de soi : genèse et mutation du manuscrit du prêtre ligueur de Chartres, Sébastien Le Pelletier (1579-1592)

9 h. Didier POTON, Université de La Rochelle
Ministre ou notable : Elie Merlat en son journal (1608-1679)

9 h. 30- Paul D’HOLLANDER, Université de Limoges
Les carnets de l’abbé Hyppolite Delor : entre « souvenirs », « notes » et « mémoires » (1837-1885)

10 h. - Marylin HIMMESOETE, doctorante, Université Paris VII
Juvenilia. Les journaux personnels d’adolescents au XIXe siècle

Pause

V. Ecriture, famille, mémoire

Président : Jean DUMA, Université  Paris X

11 h - Claire DOLAN, Université Laval, Québec
Des objets parmi d’autres : les « livres reliés » et l’écriture domestique dans le Midi de la France d’Ancien Régime, selon les inventaires après décès

11h. 30 Nicolas LYON-CAEN, Université Paris 1 Sorbonne
Une famille sans raison ? La difficile écriture de la mémoire familiale des Homassel (v. 1660-v. 1760)

12 h. Karine RANCE, chercheuse associée à l’Institut d’Histoire de la Révolution française, Université Paris 1 Sorbonne
Les aïeux indignes. Altérations et instrumentalisations posthumes de mémoires manuscrits

VI. Signes et usages des écrits du for privé

Présidente : Claire DOLAN, Université Laval, Québec

14 h. 30 Michel FIGEAC, François-Joseph RUGGIU, Laetitia SFILIGOI et Hanna SOUALHINE, Université Michel-de-Montaigne, Bordeaux 3
Signes et signatures sur les manuscrits d’écrits du for privé dans le sud-ouest de la France à l’époque moderne
 
15 h. Sylvie MOUYSSET, Université de Toulouse-le-Mirail
Penser/classer : la passion de la liste dans quelques livres de raison du Midi de la France à l’époque moderne

Pause

VII. Des usages pluriels des écrits du for privé


Présidente : Anne-Marie COCULA, Université Michel-de-Montaigne, Bordeaux 3

16 h. Charlotte GUICHARD, doctorante, Université Paris 1 Sorbonne
Les carnets de Joseph Vernet

16 h. 30 – Ariane JAMES-SARAZIN, Conservateur, Centre historique des Archives de France
Les livres de comptes de Hyacinthe Rigaud

17 h. Corinne MARACHE, Université Michel-de-Montaigne, Bordeaux 3
Entre dossier médical et livre de compte. Les multiples fonctions du livre de clientèle d’un médecin périgourdin à la fin du XIXe siècle

17h. 30 Michel CASSAN, Université de Limoges
 Conclusions du colloque


Renseignements/contacts

GDR CNRS 2649
Elisabeth.arnoul@free.fr

EA 3840 CERHILIM
FLSH, 39 E rue C. Guérin
87036 Limoges Cedex
T° 05 55 43 56 36
Daniele.bierne@unilim.fr




19 novembre 2005 - PARIS - Journée du Journal
Journaux et diaristes étrangers


La quatrième édition de la "Journée du Journal", organisée par l'Association pour l'autobiographie, aura lieu le samedi 19 novembre 2005 de 10h à 17h à la Maison des écrivains, 53 rue de Verneuil, 75007 Paris.
La participation est libre et gratuite, mais la Maison des écrivains demande que l'on « réserve » par téléphone en prévenant de sa présence au 01 49 54 68 80.

Journaux et diaristes étrangers

Matinée : 10h-12h30 :

Table ronde animée par Gilles Alvarez avec la participation de Frédérique Amselle et de Dorica Lucaci : les journaux de Cioran, Thomas Mann et Virginia Woolf

Après-midi : 14h15-17h :

    14h15-15h45 : la présence des journaux étrangers dans les journaux des Apaïstes — lectures, témoignages
    15h45-16h : pause
    16h-17h : entretien mené par Françoise Simonet-Tenant avec Graham Woodroffe — autour du journal de Samuel Pepys.



15-17 décembre 2005 - METZ - Le "je" autrichien ' 1848-1938



L'équipe "Autriche" CITA/ÖKIA (Culturalité intra- et transfrontalière autrichienne) du CENTRE d'ETUDES sur les PERIODIQUES de LANGUE ALLEMANDE (CEPLA) de l'Université de Metz co-organise avec l'Université de Vienne le colloque international , européen et interdisciplinaire,— sous la responsabilité scientifique de Jeanne BENAY (Metz) et Alfred PFABIGAN (Vienne) et de leur comité scientifique (Kucher Heinz-Primus, La Rocca Tommaso, Hedtke Ulrich, Mary Fulbrook) — :

 Le « Je »   autrichien  (1848-1938) – Traditions, ruptures et frontières

qui se tiendra à l'Université de Metz du 15 au 17 décembre 2005 et s'inscrit dans le programme de la convention passée  en 2000 – et prolongée en 2004 – entre les Universités de Metz et de Vienne (Culture et politique en Autriche depuis le début de l'industrialisation. XVIIIe-XXe siècle).

Renseignements :
Jeanne BENAY
Professeur à l'Université de Metz
U.F.R. Lettres & Langues (Département d'allemand)
Equipe "Autriche" (C.I.T.A./Ö.K.I.A) du C.E.P.L.A.
Ile du Saulcy
57045 METZ Cedex 1